C’est par la fenêtre de la maison de ses parents qu’une des protagonistes de cette sombre histoire avait réussi à s’échapper lorsque les flammes avaient commencé à ravager la case. Malgré l’heure tardive, elle avait aperçu Jocelyn, son frère, tout habillé, un cocktail molotov péi à la main. Pour bien comprendre le contexte de ce conflit fraternel, il faut remonter une dizaine d’années en arrière, au décès des parents. « C’est quand maman est morte qu’il a commencé à montrer son vrai visage », témoigne une sœur à la barre du prétoire de la cour d’appel.
Ainsi, alors que la case des gramounes devait permettre aux 15 frères et sœurs et leur progéniture de se retrouver comme l’auraient souhaité les ancêtres, ce sont les procédures judiciaires qui se sont succédé plutôt que les réunions de famille. La faute à Jocelyn L., 62 ans, soupçonné de ne pas avoir supporté de ne pas en être l’unique héritier. Le sexagénaire avait obtenu de ses parents qu’un bout de terrain lui revienne. Il y avait fait construire sa maison. Déjà, quand ces derniers avaient déménagé à Sainte-Clotilde afin se rapprocher d’un centre de soins, Jocelyn avait commencé à proférer des menaces à l’égard de ses sœurs qui venaient régulièrement entretenir la case parentale et conserver les souvenirs. « Maintenant qu’il ne reste que des cendres, il est tranquille sur le terrain, il ne voit plus personne », fustige Me Laurent Payen en partie civile. Pour le bâtonnier, ses clientes, plusieurs sœurs du prévenu et un beau-frère accusés eux aussi par la défense d’avoir provoqué l’incendie, « n’avaient aucun intérêt à mettre le feu ».
Et comme par hasard, la nuit des faits, le compteur d’eau avait été coupé. L’expertise des vêtements du prévenu avait permis de trouver des traces d’un produit « de type carburant ». Mais problème : les tissus s’étaient pollués entre eux et les éventuels éléments de preuve n’avaient pas pu être utilisés au terme de la procédure. Au début de l’enquête, Jocelyn L. avait été mis en examen pour tentative de meurtre. Mais après plusieurs débats devant les juridictions compétentes, il avait été finalement poursuivi pour « incendie volontaire » et relaxé au terme d’un premier procès correctionnel.
Au civil, l’intéressé avait par ailleurs multiplié les procédures afin que la case lui revienne sans jamais obtenir gain de cause. Les décisions judiciaires avaient envenimé une situtation déjà tendue au sein de la fratrie. « C’était devenu une obsession », résume le représentant de la société qui requiert trois ans de prison, dont un avec sursis probatoire, à l’encontre de l’employé de la CINOR.
Jocelyn avait bien failli passer à travers les mailles du filet pénal puisque le juge d’instruction en charge de ce dossier avait rendu une ordonnance de non-lieu dont le parquet avait fait appel, obtenant ainsi son renvoi devant le tribunal correctionnel. « Il ne portait pas de gants le soir des faits. Aucune trace de produit inflammable n’a été retrouvée sur ses mains », plaide le bâtonnier Georges-André Hoarau. Quant aux produits hydrocarbures présents sur son pantalon, rien de plus normal pour un agriculteur qui conduit un tracteur, ajoute le conseil.
La cour s’est donnée jusqu’au 30 novembre pour en décider.
L’héritage devrait être banni! Non seulement c’est source de conflits familiaux bien souvent et ça reproduit les inégalités. Seuls les droits de succession sont un impôt juste et bien trop faibles en France. Mais les français sont tellement cons qu’ils sont contre l’augmentation de cet impôt alors que 80% d’entre eux n’en paieront jamais car trop pauvres (franchise de 100 000 euros par enfant). ça arrange bien les riches qui s’enrichissent toujours plus avec un patrimoine non mérité grâce à la stupidité de la plèbe…
Il est agriculteur ou employé à la CINOR? C’est possible de faire les deux boulots en même temps ou l’un relève de l’emploi fictif?
Un exemple parmi tant d’autres quand il s’agit d’héritage….partout dans le monde….
C’est quoi un cocktail molotov péi ? Du rhum à la place de l’essence ?