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Accusé de plusieurs agressions sexuelles sur une fille de 14 ans, le voilà relaxé

Il nie tout depuis le début. Et encore ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Champ Fleuri.  J.M est accusé depuis 7 ans d’avoir embrassé, caressé, et tenté d’avoir une relation sexuelle avec une fille de 14 ans. Les faits remonteraient à 2011, entre janvier et avril à Saint-André. Selon l’adolescente, ce voisin de 23 […]

Ecrit par – le vendredi 27 avril 2018 à 17H38

Il nie tout depuis le début. Et encore ce vendredi devant le tribunal correctionnel de Champ Fleuri.  J.M est accusé depuis 7 ans d’avoir embrassé, caressé, et tenté d’avoir une relation sexuelle avec une fille de 14 ans. Les faits remonteraient à 2011, entre janvier et avril à Saint-André. Selon l’adolescente, ce voisin de 23 ans, marié et père d’un enfant, l’aurait embrassé, touché les fesses, caressé le sexe plusieurs fois avant de l’inviter à le suivre dans un champ de cannes pour aller plus loin. Malgré l’imploration de la fille de s’arrêter, il aurait tenté une pénétration.
 
C’est un mois plus tard qu’elle rapporte les faits à sa mère et une plainte est déposée. Depuis, cet homme sans histoires décrit comme discret, casanier et solitaire conteste ces accusations. Il dit ne se rappeler que d’un repas en janvier lors duquel ils avaient « discuté et rigolé » puis qu’il s’était rendu à une marche sur le feu. Or, le temple affirme qu’aucune marche n’avait eu lieu à cette période. Assez pour l’incriminer ?
 
Car la version de l’adolescente est constante. Les dates, les lieux, les actes. Et elle se montre bouleversée, en larmes… Mais comme explique l’avocat du prévenu, Me Molière, « on parle d’émotions et de pleures mais vous a-t-on montrer des preuves ? Non ». Il rappelle qu’après quatre agressions, la fille serait malgré tout partie dans un champ de cannes avec son agresseur « sans crainte ». « Ce sont les mots qu’elle emploie ». « Sans preuves physiques » et « sans réponse aux questions du tribunal de la part de la victime » – absente à l’audience – « il y a un doute », déclare Me Molière, qui demande la relaxe.
 
La parole de la fille contre celle du prévenu n’a donc pas suffi. Il a été relaxé.
 

 

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