Le Monde publie aujourd’hui une lettre hallucinante de Christine Lagarde à Nicolas Sarkozy, trouvée lors d’une perquisition au domicile de la directrice du FMI. Le titre de l’article en lui même est révélateur : « La lettre d’allégeance de Christine Lagarde à Nicolas Sarkozy« .
« Allégeance« … Le terme peut paraitre fort mais il est encore en dessous de la réalité…
Le Monde ne m’en voudra pas de publier l’intégralité de son article, qui ne fait d’ailleurs que quelques lignes, et qui reprend les termes de la lettre :
« Cher Nicolas, très brièvement et respectueusement », écrit la patronne du FMI.
1) Je suis à tes côtés pour te servir et servir tes projets pour la France.
2) J’ai fait de mon mieux et j’ai pu échouer périodiquement. Je t’en demande pardon.
3) Je n’ai pas d’ambitions politiques personnelles et je n’ai pas le désir de devenir une ambitieuse servile comme nombre de ceux qui t’entourent dont la loyauté est parfois récente et parfois peu durable.
4) Utilise-moi pendant le temps qui te convient et convient à ton action et à ton casting.
5) Si tu m’utilises, j’ai besoin de toi comme guide et comme soutien : sans guide, je risque d’être inefficace, sans soutien je risque d’être peu crédible. Avec mon immense admiration. Christine L. «
Jusqu’ici, je me faisais une haute idée de cette dame, capable de tenir tête aux chefs d’états du monde entier.
Je ne la regarderai plus du même oeil dorénavant.
Et pas sûr qu’elle puisse rester à la tête du FMI après cette lettre où elle se comporte comme une serpillière heureuse de se faire marcher dessus…
On n’est pas loin de la relation sado-maso !