Inondations ? Incendies monstrueux ? Et après… ?
Notre terre se barre en couilles. Incendies monstrueux incontrôlables au Canada, en Grèce, en Sibérie ; inondations destructrices jamais vues dans le Nord de la France ; moussons dévastatrices en Asie de Sud-Est ; et tous les épouvantables désastres que vous constatez chaque jour.
Tout ceci est bien la preuve que nous, les humains, détruisons notre terre à vitesse king size, non ?
Pendant ce temps, les gouvernements de la planète votent des aides aux sinistrés, c’est bien… mais continuent d’aider ceux qui la détruisent sciemment, les multinationales pétrolières, par exemple.
Je suis de ceux qui pensent qu’il faut mettre un sérieux coup d’arrêt à cette gabegie.
Les solutions pour stopper ces monstruosités existent. Encore faut-il le vouloir mais qui veut ?
Les tombes de Saint-Paul…
Lors du 1er novembre, les reportages ont fleuri, comme les cimetières, sur les demeures de nos défunts. Généralement de bons reportages. Sauf un…
Concernant le cimetière de Saint-Paul, un journaliste a présenté la plus célèbre d’entre elles, celle de La Buse, sans oublier de préciser qu’il n’y a rien dans ce caveau, bien !
Une petite précision manquait : La Buse n’y est pas, on le sait. Mais où est-il alors ?
Il n’est nulle part !
La Buse a été pendu … à Saint-Denis. Et son corps est resté exposé aux mouettes, aux cormorans et aux crabes. Ses os, débarrassés de leur enveloppe charnelle, sont allés à l’océan.
Box/Shankèr : du neuf… enfin !
Il est des surprises qui rassurent et font du bien au coeur.
RFO (Oups ! Réunion la 1è, j’veux dire) renouvelle Shankèr dont la première version avait été si prometteuse. On se souvient du « Barbuche » de l’an dernier. Qu’est-il devenu, au fait ?
Si quelqu’un mérite d’enregistrer, c’est bien lui.
Pour le premier épisode de l’édition 2023, deux découvertes prometteuses ; une chanson de Joe Cocker, « Unchain my heart », et un « Stand by me » qui ne pouvait que séduire les amateurs de bonne musique car excellemment mis en scène.
Dans les coulisses, Yaëlle accorde plus de place aux états d’âme des candidats et, sur scène, Katiana tient sa place sans en faire trop. Bravo !
Et puis, surtout, le plaisir sans mélange avec nos Soulpak, très grands professionnels s’il en fût. Quels artistes !
Puis-je m’autoriser un couac ? Les preneurs d’images oublient toujours qu’ils sont huit ou neuf dans cet orchestre. Ils n’ont enregistré que les prestations du bassiste, excellent, je l’avoue, du clavier (lui aussi top niveau) et du sax (même remarque). On a deviné qu’il y avait d’autres musiciens parce qu’on les entendait, et on les entendait bien : bravo aux preneurs de son pour la qualité de leur prestation !
Quand on a des musiciens de ce calibre, on les met en valeur, bon Dieu !
C’était ma seule déconvenue. Que cette émission continue, plutôt deux fois qu’une.
Autre plaisir récent, « La BOX ». J’ai découvert ça un soir de pluie où je m’ennuyais. Vraiment par hasard. Depuis, je ne rate aucune émission si possible. J’ai ainsi découvert des artistes dont je n’avais jamais entendu parler… même si certains sont connus, dit-on. Des chanteurs, des chanteuses, des danseuses qui donnent à penser que notre scène musicale a de l’avenir et pas qu’un peu.
J’ai découvert des voix encourageantes, des parolières croyant à ce qu’elles faisaient et le faisant bien. Et des musiciens de gros calibre sachant ne pas tirer la couverture à eux en prouvant leur haut niveau d’interprétation.
Encore ! Encore !
OM/OL : c’est encore du sport, ça ?
Les joueurs ne sont pas coupables.
L’actualité du foot de haut niveau ne tient plus aux performances des footballeurs mais aux exactions des supporteurs. Les bus du match OM/OL ont été caillassés par des fanatiques, pas par des joueurs.
Les matches de top niveau rapportent gros : aux chaînes de télé, aux joueurs, aux dirigeants de clubs. Mais entraînent aussi le déchaînement de la stupidité violente des cohortes de supporteurs qui ne sont que des crânes creux dont les hormones sont la seule explication. Je dis bien « explication » ; pas « excuse » !
Si c’est encore du sport ça, alors, à mon humble avis, le foot devrait être interdit. Comme le MMA, comme les corridas, comme les combats de boxe, comme le full contact.
Les grands footballeurs peuvent se cogner sur la pelouse, mais rarement volontairement. Les « fans », eux, se cognent à plaisir.
Où est le sport dans cette mascarade parsemée de gnons ?
« Sirop -pur- canne »
Les gourmands comme moi apprécient depuis fort longtemps tous les excellents produits Mascarin. J’en salive rien que d’y penser.
Mais… cette excellente maison, garante de l’excellence gustative de chez nous, n’a-t-elle pas les moyens de vérifier ses publicités ?
Sa dernière pub parle de « sirop pur canne ».
Mascarin devrait, à mon avis, réclamer des sous à son agence publicitaire qui se fout bien de la qualité !
A propos des bangas mahorais
Non, ce ne sont pas des « habitations de fortune » comme on a pu l’entendre à la télé. Du moins ne l’étaient-elles pas avant.
L’opération wambushu, visant à détruire les bidonvilles et éjecter les clandestins de Mayotte va reprendre. On peut épiloguer mille ans sur ce sujet, on n’aura jamais la réponse. Détruire les bidonvilles, oui, cela va de soi : on ne laisse pas des familles, dans une république soi-disant humaniste, habiter des cages à lapins où elles disputent la place aux rats, à la vermine rampante, aux conditions les plus insanes ! Mais met-on des familles entières, vieillards, femmes, enfants, vivre à l’air libre car rien n’a été prévu en fait de relogements ?
Ces bidonvilles de fortune (ou d’infortune ?), faits de bric et de broc, tôles sous tôles, sol boueux, sans aération, ont été qualifiés de « bangas » par des journalistes mal informés. A l’origine, le banga est un logement individuel, construit par un adolescent arrivant à l’âge adulte, à côté de la maison de ses parents. Il est temps pour lui d’avoir « son particulier », comme on dit chez nous. Son papa lui concède quelque cinq mètres-carrés, à charge pour lui de se construire son banga qui n’est nullement un bidonville.
Le jeune bat le rappel de ses copains. Ils hachent la paille, préparent une belle fosse d’argile bien trempée dans laquelle ils vont piétiner le torchis, dressent l’armature en coco refendu, et jettent le torchis dans cette armature moins fragile qu’il n’y paraît. Sur le toit pentu en bambou, ils tressent un solide toit en chaume de vétiver et roulez jeunesse… Le jeune adulte va fabriquer son lit, acheter un matelas, couvrir le sol de nattes tressées par lui et ses copains. A la fin de l’opération, on aura une maison restreinte mais fraîche et confortable, loin, très loin de l’image habituelle du bidonville insalubre et surchauffé. Là, il pourra recevoir ses potes et, surtout, ses copines. Pour les repas, il continuera de bénéficier des excellents trouvi a nadzi, mtsolola et autres mahatsangou de requin de sa maman.
C’est ça, le banga (ou la banga). Le dévoiement du vocable est totalement inapproprié.
Les migrants ont commencé à être expulsés de Russie pour comportement inapproprié
Ainsi, une famille de migrants du Tadjikistan a été expulsée de Novossibirsk à cause d’enfants agressifs qui jetaient des pierres sur les passants.
« L’enquête du procureur a révélé que la mère des hooligans a été condamnée à deux amendes pour violation des lois sur l’immigration et à trois reprises pour mauvaise exécution de ses responsabilités parentales. La femme a déjà acheté un billet pour le Kazakhstan, d’où elle se rendra à Douchanbé. »
Mouettes, cormorans, crabes pour le pirate Labuse ça ne ressemble pas à la Réunion.