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Madagascar : Crainte d’une catastrophe humanitaire après l’invasion de criquets

Peur sur Tana. Hier, aux alentours de 15 heures, la capitale malgache et sa périphérie ont été envahis par des millions de criquets, semant la panique dans la population, qui dévorent tout sur leur passage et causent de nombreux dégâts sur les infrastructures, électriques notamment. Selon l’acridologue Tsitiohaina Andria­maroahiana, les essaims de criquets, dont l’arrivée […]

Ecrit par . – le vendredi 29 août 2014 à 16H11

Peur sur Tana. Hier, aux alentours de 15 heures, la capitale malgache et sa périphérie ont été envahis par des millions de criquets, semant la panique dans la population, qui dévorent tout sur leur passage et causent de nombreux dégâts sur les infrastructures, électriques notamment.

Selon l’acridologue Tsitiohaina Andria­maroahiana, les essaims de criquets, dont l’arrivée était prévue pour fin septembre, ont investi plus de 600 hectares dans Antananarivo. « Ces essaims de criquets sont les restes des criquets enfouis, dans la partie sud-ouest de la Grande île, entre autres dans le Tsingy de Bemaraha. Nous avons mené la lutte depuis Maintirano jusqu’à Imeritsiatosika, en passant par la région de Bongolova. Nous les avons ainsi détectés depuis Imeritsiatosika vers 11h30 ce jour (hier), mais nous n’avons pas pu mener la lutte à cause d’un vent fort et de la hausse de la température », a-t-il expliqué à nos confrères de L’Express de Madagascar.

Et selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la situation ne devrait pas s’améliorer. En effet, d’autres invasions acridiennes sur Antananarivo sont prochainement prévus.

Pour le ministre de l’Agriculture, Roland Ravatomanga, qui se veut rassurant, cette invasion était « prévisible. La situation n’est pas alarmante par rapport à celle de l’année dernière. Ce n’est que 10% de la superficie infestée l’année dernière. D’autant plus que la lutte contre ces essaims sera effectuée demain (aujourd’hui) ou au plus tard samedi ».

Reste que des inquiétudes demeurent concernant la santé publique puisque plusieurs personnes ont ramassé ces criquets pour en faire leur repas. Or, ces insectes peuvent transporter les produits chimiques utilisés pour les tuer.

 

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