Il y a 4 ans de cela l’assemblée générale avait été annulée par la justice et avait révélé les tensions qui larvaient depuis quelque temps déjà au sein du Groupement de Défense Sanitaire (GDS).
Depuis, la présidence a certes changé mais le “pouvoir reste dans les mêmes mains, le même noyau dur”, regrette une personne proche de l’association.
Yolaine Soucane, ancienne secrétaire du bureau, a en effet succédé à Jérôme Huet. Les frasques de l’ancien président avaient fait couler beaucoup d’encre. L’ex éleveur avait été épinglé pour maltraitance envers ses vaches mais aussi pour ses nombreux voyages en Hexagone mais aussi aux Etats-Unis, accompagné de quelques administrateurs. Pourtant Jérôme Huet a été recruté il y a 1 an en tant que « chargé de mission développement » au sein du GDS. A son embauche, des salariés avaient manifesté leur désaccord en débrayant début novembre 2022. En vain. Des enquêtes ont été ouvertes et des auditions ont eu lieu notamment en août/septembre dernier quant aux conditions d’embauche « très avantageuses », décrit cette source.
Finalement en 4 ans, malgré les alertes, “la mascarade continue et l’inquiétude ne cesse de monter chez les acteurs de la filière”. Vendredi 3 novembre dernier, l’assemblée générale a une nouvelle fois été le théâtre de désaccords au sein de l’association qui bénéficie pourtant au 3/4 de l’argent public pour fonctionner et qui a une mission sanitaire d’importance.
Outre le refus de vote de 12 délibérations nécessaires à la bonne marche de la structure, seuls 3 membres du bureau se sont déplacés sur les 9. Se pose ainsi la question de la légitimité de la gouvernance aux yeux des 1.700 adhérents alors que les comptes de l’association sont dans le rouge, au négatif depuis plusieurs années.
35 départs en trois ans
Le 6 novembre, la CGPER a écrit au préfet et demandé de “revoir son fonctionnement” . Selon le syndicat agricole, le GDS a perdu plus de 630.000 euros en situation nette lors de ces quatre dernières années. Pour Jean-Michel Moutama son président, il faut également “revoir les statuts pour permettre d’élire une nouvelle gouvernance”.
“Ce sont les personnels qui parviennent à maintenir le bateau. Sans leur travail, les missions ne seraient plus assurées. Mais ce système féodal avec un noyau dur autour de l’ancien président impacte le moral”, confie cette source. En 3 ans, il y aurait ainsi eu 35 départs. “Le turn-over est dément”, livre-t-elle.
Face à cette situation délétère, la résistance s’organise également en interne. “L’enjeu est de retrouver le calme et la sérénité mais aussi la confiance des filières et des financeurs”, se prépare-t-on.
La réunion de crise prévue ce lundi 13 novembre au siège du GDS a finalement été annulée tard hier soir par la présidente. « Inadmissible », tempête Jean-Michel Moutama. » A trois, ils ne sont plus représentatifs, c’est à l’assemblée générale de décider et là ils cherchent à reprendre les copains et c’est reparti pour un tour », lance le président de la CGPER qui compte à nouveau interpeller le préfet, et la direction de la DAAF sur les méthodes de gouvernance.
Les statuts du GDS de La Réunion ne prévoient pas de délai pour la tenue d’une nouvelle assemblée générale. Des « statuts qui mériteraient d’être dépoussiérés », en convient Stéphane Lacroix. Le directeur général de la structure depuis trois ans confirme la mauvaise santé financière du GDS depuis plus de 4 ans malgré les tentatives d’augmenter les ressources propres pour le reste à charge. Environ 70 % du budget de l’association est en effet porté par des subventions. Le GDS étant reconnu organisme à vocation sanitaire (OVS), il accompagne notamment les éleveurs dans les problématiques sanitaires telles que le varroa, le petit coléoptère dans le domaine apicole mais aussi dans le cadre du plan leucose. « Un plan de relance est en œuvre depuis juin pour retrouver l’équilibre », ajoute le DG du GDS.
« Il faut éclaircir tout cela. Avec cette instabilité, le risque c’est de perdre les financements qui permettent notamment de payer les salaires. Une assemblée générale extraordinaire doit être convoquée le plus rapidement possible », martèle Jean-Michel Moutama. Le GDS de La Réunion emploie actuellement 41 personnes tandis que 11 de plus évoluent au sein de GDS Run Services, sa filiale spécialisée dans l’équarrissage.
Manifestement on est incapable de manager de gérer ces structures Cf nombreux exemples
L équité l l’intégrité l honnêteté les compétences où sont elles ?
Deux questions, svp :
-à quoi sert ce machin ?
-comment une association peut perdre 630 000 € en 4 ans ?
voyages voyages
Et un scandale de plus dans ces structures « pseudo associatives »,gavées d’argent public, dont les dirigeants ne pensent qu’à profiter, sans aucun contrôle, par copinage. Honte à eux et à ceux qui les soutiennent.
Kiltir Kreol mon kaf!
C’est bien ! Même le commun des mortels a compris cette loi monarchique antidémocratique et impopulaire, appelée le 49-3… que le Roi et sa noblesse ont utilisé le plus sous la 5ème République en s’en foutant royalement du Parlement !
Le leimotiv de ces suppôts de Satan c’est « Sois belle et tais toi ! »
Comptez pas sur moi pour voter le prochain Roi !
qui est la présidente?
Elle voyage peut-être
L’aregent public une fois de plus