Ça fait 5 mois maintenant que le préfet Jérôme Filippini est arrivé à La Réunion. Il a eu le temps de rencontrer de nombreux interlocuteurs et de se faire sa propre opinion.
Concernant la crise requins, il s'est dit consterné par l'attitude du conseiller général Jean-François Nativel, au point d'avoir fait un signalement au procureur de la République et d'avoir saisi le président du Département.
S'il n'a pas précisé exactement les faits qu'il reprochait à l'élu, il s'agit sûrement du choix de Jean-François Nativel de braver l'interdiction de baignade devant les caméras de télévision. "C'est quelqu'un qui a pris un risque illégitime", et c'est d'autant plus grave selon lui qu'il s'agit d'un "personnage public". "Il y a un réel danger à se baigner en dehors des zones sécurisées", a-t-il rappelé, précisant qu'il y avait encore eu des contrôles ce week-end.
Le but est de respecter un équilibre fragile, selon le préfet, entre le respect de l'interdiction de se baigner et de pratiquer des activités nautiques hors zones sécurisées et la possibilité pour les Réunionnais de se baigner en toute sécurité.
S'il s'est montré ferme et dans la droite ligne de ses prédécesseurs sur le dossier requins, le préfet Filippini s'est montré beaucoup plus ouvert sur le volcan et s'est dit "prêt à faire évoluer les dispositifs". "Il faut qu'on travaille de façon très prudente à permettre le tourisme volcanique", a-t-il même dit.
"J'ai découvert avec surprise qu'il y avait des touristes qui prenaient spécialement l'avion pour venir assister à une coulée" du piton de la Fournaise. "La Réunion est une terre d'aventure, d'audace, et il ne faut pas gommer ça. Sans faire n'importe quoi". Les services de la préfecture vont donc rencontrer tous les acteurs concernés et une décision devrait être prise dans le courant de l'année. Sans qu'on sache en l'état quels dispositifs seront acceptés : visites de cavernes volcaniques, balades accompagnées avec des guides professionnels à proximité des coulées ? Tous les scénarios sont à l'étude.
Concernant la crise requins, il s'est dit consterné par l'attitude du conseiller général Jean-François Nativel, au point d'avoir fait un signalement au procureur de la République et d'avoir saisi le président du Département.
S'il n'a pas précisé exactement les faits qu'il reprochait à l'élu, il s'agit sûrement du choix de Jean-François Nativel de braver l'interdiction de baignade devant les caméras de télévision. "C'est quelqu'un qui a pris un risque illégitime", et c'est d'autant plus grave selon lui qu'il s'agit d'un "personnage public". "Il y a un réel danger à se baigner en dehors des zones sécurisées", a-t-il rappelé, précisant qu'il y avait encore eu des contrôles ce week-end.
Le but est de respecter un équilibre fragile, selon le préfet, entre le respect de l'interdiction de se baigner et de pratiquer des activités nautiques hors zones sécurisées et la possibilité pour les Réunionnais de se baigner en toute sécurité.
S'il s'est montré ferme et dans la droite ligne de ses prédécesseurs sur le dossier requins, le préfet Filippini s'est montré beaucoup plus ouvert sur le volcan et s'est dit "prêt à faire évoluer les dispositifs". "Il faut qu'on travaille de façon très prudente à permettre le tourisme volcanique", a-t-il même dit.
"Ça ne veut pas dire qu'on va tout ouvrir mais on va voir en fonction des demandes ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas".
"J'ai découvert avec surprise qu'il y avait des touristes qui prenaient spécialement l'avion pour venir assister à une coulée" du piton de la Fournaise. "La Réunion est une terre d'aventure, d'audace, et il ne faut pas gommer ça. Sans faire n'importe quoi". Les services de la préfecture vont donc rencontrer tous les acteurs concernés et une décision devrait être prise dans le courant de l'année. Sans qu'on sache en l'état quels dispositifs seront acceptés : visites de cavernes volcaniques, balades accompagnées avec des guides professionnels à proximité des coulées ? Tous les scénarios sont à l'étude.