Nous voyons tous les jours à la télévision des images de camps destinés à accueillir les réfugiés d’origine syrienne ou irakienne dans différents pays d’Europe. En France même, le maire de Grande Synthe en a mis un en place, qui répond aux normes internationales, pour accueillir dans des conditions décentes ceux qui fuient l’enfer de la « jungle » de Calais.
A Mayotte, à quelques centaines de kilomètres de chez nous, des milliers de Comoriens qui ont fui la misère dans leur pays sont laissés à l’abandon.
Pire encore, le journal en ligne [habarizacomores.com]urlblank:http://www.habarizacomores.com/2016/05/mayotte-expulsees-et-leurs-maisons.html nous apprend aujourd’hui qu’une cinquantaine de familles comoriennes, pour la plupart anjouanaises, ont été expulsées et leurs maisons détruites au cours de la journée d’hier, et ont dû passer la nuit dans la rue, au bord de la route.
Ainsi, après Tsimkoura, Mtzamboro, Poroani… ces expulsions avec violences ont atteint Choungui, dans le sud de l’île.
A Mayotte, près d’un habitant sur deux est un clandestin originaire des Comores et la plupart vivent dans des conditions désastreuses.
Des milliers d’enfants et d’adolescents inexpulsables du fait de leur âge, dont les parents ont été ramenés aux Comores, errent dans l’ile, à l’affut du moindre mauvais coup pour se nourrir.
Etonnez-vous ensuite que la situation soit explosive, que la délinquance prenne une tournure dramatique, que les mzungus (zoreils à Mayotte) s’arment…
Un jour, il y aura un drame et l’Etat français fera mine de découvrir le problème…
Ce n’est pas faute de l’avoir prévenu pourtant…
J’ai longtemps été favorable à une Mayotte française. Mais devant l’impossibilité de trouver des solutions aux problèmes actuels, j’en viens de plus en plus à me demander s’il y a une autre issue que de rendre Mayote aux Comores…