Vendredi dernier, le Premier ministre mauricien a envoyé un message fort à la communauté internationale et plus particulièrement au Royaume-Uni et à la France. À La Tribune de l’Assemblée nationale, Pravind Jugnauth a présenté l’objectif du Criminal Code (Amendment) Bill. Ce projet d’amendement du Code Criminel rendra illégales les estampilles, les pièces, les timbres et autres objets produits dans les pays étrangers qui mettront en cause la souveraineté de Maurice sur les Chagos.
Une loi qui fait suite à l’émission de timbres du British Indian Ocean Territory. Maurice voulant ainsi rappeler que la Cour internationale de Justice et le Tribunal des Droits de la Mer ont reconnu la souveraineté de Maurice sur l’archipel des Chagos.
« La décolonisation n’est pas complète. L’excision des Chagos du territoire de Maurice était illégale. Le Royaume-Uni n’a jusqu’ici pas reconnu que l’archipel fait partie intégrante de Maurice. D’ailleurs, l’Universal Postal Union a aussi reconnu les Chagos comme territoire de Maurice », a précisé le Premier ministre mauricien dans les colonnes de [L’Express]urlblank:https://www.lexpress.mu/article/401842/chagos-criminal-code-amendment-bill-fait-lunanimite-contre-royaume-uni .
Le texte a fait consensus et a été adopté à l’unanimité.
Marquer son opposition
Par cette loi, le gouvernement mauricien veut envoyer un message fort concernant sa souveraineté. Ce projet vient s’opposer au British Indian Ocean Territory (BIOT) pour contester l’attitude britannique sur ces îles.
Mais le Royaume de Sa Majesté n’est pas le seul concerné. Lors de la deuxième lecture, Pravind Jugnauth a laissé entendre que la France allait suivre concernant la situation de Tromelin.