Fêtes de fin d’année : c’est seulement ça qui compte ?
Il ne se passe pas un seul journal télévisé ou radiodiffusé sans que quelque nigaud, encouragé par les présentateurs, ne vienne pleurnicher : « Pourrons-nous passer les fêtes en famille ? » A croire que les derniers événements n’ont pas suffi à mettre un peu de plomb dans ces cervelles débilitantes. Le préfet, brave homme, avait cru pouvoir faire confiance aux Réunionnais en leur laissant un peu de bride sur le cou. Total-capital : le laisser-aller a été total et l’épidémie est revenue avec des forces décuplées. C’était à prévoir mais n’empêche… Vouloir remettre ça, c’est donner raison à Brassens : « Le nombre des cons est infini ! »
Les gens se plaignent des restrictions, restrictions destinées à les protéger, et ne songent qu’à refaire la fête, à quinze, à vingt, à cinquante pourquoi pas.
Et la santé des enfants, on y songe un tout petit peu ? Déjà que nous sommes entrain de détruire le peu de planète qu’il leur reste… Pas la peine en plus de vouloir les trucider avant l’temps !
Je ne suis pas contre une bonne petite fête entre amis, en famille, bien sûr. A condition que la mandoze ne se transforme pas en vitriol.
Les clusters ministériels
Ils passent leur temps à nous abreuver de conseils, de mises en garde et autres impératifs vaccinatoires. Et sont dans l’incapacité absolue de se protéger eux-mêmes. Je finis par penser que l’Elysée, les ministères et autres cercles de pouvoir, sont les premiers foyers d’infection Covid de France, de Navarre et d’Outre-Mer. Dix ministres d’un coup d’un seul, faut l’faire ! Somanqué zot minm la empoisonne ce pov Ratenon-là. Pendant ce temps, ils ne cessent de prendre décision idiote sur obligation débile. La piqûre de rappel, tiens. Avant, c’était pou bande vieux moune comm mwin. Après, ce fut pour les plus de 60 balais. Voilà que l’obligation est pour les 50 berges. Ou va voir… talèr zot i sa piq zenfant dans le ventre zot momon ! Ce sont des responsables, dit-on. Des gens d’expérience. Et voici qu’une bande de maires réunionnais, idiots de chez cons de chez troudkis, appellent à voter pour le Macro(n) de service et sa bande de chargeurs d’l’eau.
Déboulonnage des statues
La question revient en force, appuyée par des rediffusions de RF-Zéro concernant la casse sauvage des statues de l’Histoire de France. Une pratique très stalinienne : sur les photos officielles de l’ex-URSS, le portrait des mis en disgrâce, qu’ils fussent au Goulag ou enterrés à la va-vite dans un coin de forêt, disparaissaient aussi vite qu’elles étaient apparues. Ce qu’a tenté de justifier une hétaïre du soviétisme à tout crin : « L’Histoire doit se plier à la lutte des classes ! » Ben non, mamzelle la fausse historienne et vraie truqueuse : l’Histoire est. On ne la réécrit pas : elle est !
Ces statues, qu’on les aime ou pas, qu’elles soient des souvenirs glorieux ou des relents d’un passé peu recommandable, sont des témoignages.
Je déteste Napoléon. Mais je n’irai jamais brûler son catafalque aux Invalides. J’ai horreur de Pétain mais je dis qu’il faut conserver ses portraits. Au moins pour dire aux futures générations : « Voici ce qu’il ne faut pas faire ! »
Ou alors… hum !… On déboulonne les effigies d’un assassin, on supprime les plaques de rues à son nom, on efface son nom de nos livres d’histoire, sous prétexte qu’un jour, Place de la Cathédrale…
Non ! Mille fois non ! L’Histoire est UNE. On ne la fractionne pas selon ses besoins, ses fantasmes partisans.
Miel de califon
Je n’en avais jamais entendu parler. Le califon est une fleur qui ne pousse que du côté de Plaine-des-Palmistes, si j’ai bien compris. Une fleur en forme de clochette, d’une belle coloration rose/mauve, dont les abeilles se délectent… et nous donnent un miel d’une saveur inégalée. Devant l’étal de la vendeuse, une charmante vieille dame m’a juste dit : « Hein, monsieur, ça ou peut acheter sans réfléchir ! C’est le meilleur miel d’ici ». J’ai donc acheté et, chez moi, je suis tombé sur le cul. C’est une merveille.
J’adore tous les miels de La Réunion. J’aime aussi certains miels venus d’ailleurs, le miel des Andes, le miel de thym d’Espagne, le miel de lavande, etc.
Mais là, les enfants… Là !…
« iel » ou la connerie au plur « iel »
On aurait attendu ça de n’importe qui mais pas du dictionnaire Le Robert ! Inventer de nouveaux mots, iel, ielle, iels, ielles pour abréger un peu plus le charme d’une langue considérée comme une des plus belles au monde. Déjà que les Français parlent de plus en plus mal leur propre langue… Je ne suis absolument pas contre les nouveaux mots : notre langue s’est toujours formée, enrichie, développée avec des apports venus de tous les horizons. Mais pas n’importe quoi.
Après la mal bouffe, voici la mal parlance. Au secours !
Peine de mort : plus de 60% !!!!!
Il paraîtrait que plus de 60% de nos concitoyens seraient pour un retour de la peine de mort. Ça c’est de l’humanisme ! Quand on songe à tout le mal qu’a eu Me Badinter pour faire adopter l’Abolition… Il paraît que c’est en raison de la recrudescence de la violence. Bref, on lutte contre la violence par l’ultra-violence, celle qui consiste à couper un homme en deux.
Le prix des huîtres mondieuseigneurmariejoseph !
Le prix des huitres va grimper en flèche, akoz bande zourites i mangent toute le peu en Atlantique. Cela m’en touche une…, aurait dit Jacquot. Parce que franchement, boulotter un animal vivant, je refuse. J’imagine qu’un grand Ogre me badigeonne de citron et de sauce piquante avant de me tortorrer vivant, ouille !