« ll a d’abord placé sa fille Sandra comme élue avec la délégation du personnel. Pour quelqu’un accusé d’emploi fictif, mise en cause par la chambre régionale des compte, c’est un comble », tacle pour commencer l’élu d’opposition, avant de souligner : « Celle-ci a particulièrement privilégié son compagnon qui a été titularisé avec un salaire conséquent ». Et l’élu de poursuivre : « De David Sinimalé à Transréo, qui travaille avec son cousin Eric Gangama, président de la Semto et sa femme, élue, qui préside le CCAS où travaille sa belle-mère, on ne laisse rien au hasard. Le CCAS qui au passage attribue des subventions conséquentes à Jean-Yves, frère de joseph Sinimalé, pour au moins deux associations ».
Après cette sérieuse « mise au point », le conseiller municipal s’est attaqué à la gestion des finances communales – les orientations budgétaires figurant au menu du conseil de jeudi. « L’épargne nette chute de 26% entre 2016 et 2017, les recettes de fonctionnement ont baissé de 5,54%, par contre, les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 14% en un an, et les charges de personnel ont augmenté de plus de 15 millions entre 2013 et 207, « , égraine-t-il.
« Saint-Paul n’a jamais été aussi sale »
Intolérable pour l’élu, qui pointe du doigt des investissements qui n’ont « jamais été aussi bas depuis plusieurs années » et s’inquiète de la prévision de « 21 millions d’euros d’emprunt », perçue comme « un impôt différé puisqu’il faudra rembourser ». Pour Emmanuel Séraphin, cette hausse de la fiscalité n’aura finalement servi qu’à « boucher les déficits » le temps d’une année.
« Les Saint-Paulois paient plus d’impôt et ont moins de service public », résume-t-il. « On voit bien au niveau des déchets, Saint-Paul n’a jamais été aussi sale, et ce n’est pas pour rien que le foyer de dengue le plus actif de développe sur cette commune ».
Par ailleurs, après avoir dénoncé un « mépris de l’opposition » de la part du premier magistrat, Emmanuel Séraphin annonce que deux recours ont été déposés contre deux délibérations adoptées lors du dernier conseil : « le vote de subventions alors qu’il n’y avait pas la liste des associations attributaires et celui du plan de prévention des risques aléas côtiers alors que nous n’avons pas eu le zonage ». Un référé-suspension devrait également être déposé pour suspendre l’enquête publique de ce PPR.