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David Lorion éclaircit les problématiques concernant l’avenir de l’IUT à La Réunion

Le député de La Réunion rappelle tout d’abord que « les DUT et les licences professionnelles étaient des diplômes particulièrement adaptés aux besoins et au tissu d’activité économique de l’île. » Paradoxalement, il n’existe que 5 diplômes universitaires (qui n’offrent que 320 places en première année post bac) et 6 licences professionnelles en alternance. Les nouveaux bacheliers […]

Ecrit par Andry Morgane – le mercredi 24 janvier 2018 à 17H50

Le député de La Réunion rappelle tout d’abord que « les DUT et les licences professionnelles étaient des diplômes particulièrement adaptés aux besoins et au tissu d’activité économique de l’île. »

Paradoxalement, il n’existe que 5 diplômes universitaires (qui n’offrent que 320 places en première année post bac) et 6 licences professionnelles en alternance. Les nouveaux bacheliers sont donc souvent obligés de se diriger vers des filières générales qui ne correspondent pas à leurs voeux. D’autre part, les filières de l’IUT ne représentent que 3,5% des offres de formations réunionnaises tandis que dans une région comparable en métropole, elles représentent 7,3%.

La Secrétaire d’État, Madame Darrieussecq, explique donc comment la Ministre de l’enseignement allait accompagner l’ouverture de nouveaux DUT à la Réunion.

Elle confirme « l’ouverture d’un département « Techniques de commercialisation » au sein de l’IUT, affectation de quatre postes à ce nouveau département, un agent en charge des besoins administratifs, financiers, techniques et sociaux. »

Elle indique également que « l’IUT fera appel aux professionnels et aux acteurs économiques locaux afin de participer à l’animation pédagogique de cette formation. »

Les capacités d’accueil seront également revues à la hausse au plan national.

David Lorion, satisfait de ces réponses, espère que ces engagements seront tenus afin d’assurer la qualité et la diversité des formations techniques pour l’avenir des étudiants réunionnais.

 

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