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Nicolas Rainard : Photographe &… Artiste !

Un jeune photographe réunionnais a entrepris un travail original autour de "la nature et de la sensualité féminine". Une œuvre à part, au plus profond de La Réunion, qui fera peut-être l'objet d'une exposition, à condition que Nicolas Rainard parvienne à financer son projet.

Ecrit par Lilian Cornu – le samedi 05 mars 2011 à 22H25

Il n’est pas encore aussi connu que Yann Arthus-Bertrand et à La Réunion, il n’a pas la réputation d’un Serge Gélabert. Pourtant lorsqu’on rencontre Nicolas Rainard pour la première fois, on comprend très vite qu’on est d’une part face à un photographe et d’autre part face à un Artiste, un vrai… avec ce qu’ils ont de si spécial et de si déroutant. Artiste à fleur de peau, passionné et passionnant, inquiet, obstiné, Nicolas Rainard est tout cela à la fois.

Bref, ce n’est pas un papparazzi, pas un voleur d’images, vous ne le verrez donc pas utiliser le mode « rafale » pour dégommer tout ce qui bouge. Non, son œuvre est plus subtile, ses thèmes de prédilection sont la « nature et la sensualité féminine. »

Son rêve ? « Vous émerveiller par ses photographies, vous inviter à la beauté du monde ». Le travail de Nicolas Rainard est particulièrement exigeant. Dans certaine conditions, il peut attendre deux heures avant de « déclencher » et parfois il patiente plusieurs mois pour espérer retrouver des conditions de lumière parfaites qu’il avait déjà entraperçues, un jour, au plus profond de La Réunion. Vous pourrez facilement découvrir son travail sur Facebook en tapant « Nicolas Rainard » ou directement sur [ce lien]url:http://www.facebook.com/nicolas.rainard.photo .

 

Expositions & Éditions

Parmi ses projets, « Réunion sauvage » est un ensemble de photos du « cœur de La Réunion originelle (…) au fin fond de ses forêts primaires, (…), le visage caché d’une île irréductible ».

Nicolas Rainard vous emmène à la découverte de la « vraie Réunion, celle qui me fait rêver, cet immense territoire encore vierge et sauvage, jalonné d’innombrables joyaux de la nature. »

« Symbiose » est une autre de ses œuvres actuellement « en chantier ». Elle devrait comporter dix chapitres qui mettent en scène la sensualité féminine. Vous ne trouverez rien de pornographique dans ce recueil de photos. Nicolas Rainard travaille avec des modèles amateurs, la plupart passionnées par son travail. Il le faut pour le suivre ainsi au milieu des sentiers perdus de La Réunion. « J’ai imaginé une grande histoire (…) celle des rapports entre humains et nature au cours des temps. Bien évidemment, c’est très romancé et symbolique, cette série ne se veut en rien réaliste », précise t-il.

Le photographe est en contact avec plusieurs personnes en métropole, qui semblent vouloir organiser des expositions. Chacun de ses projets sera aussi concrétisé sous forme de livres, un pour « Réunion sauvage« , six au total pour « Symbiose« .

 

« Photographie argentique » pour faire découvrir les beautés sauvages de l’île

L’artiste utilise une technique un peu spéciale, la « chambre argentique grand format », un procédé qu’il est probablement le seul à utiliser à La Réunion. Pour son projet d’exposition, Nicolas Rainard souligne qu’il travaille « avec des tirages aussi grands que possible, genre deux mètres sur trois. »

Il espère ainsi « projeter le spectateur à l’intérieur de chaque photo, donc à l’intérieur de chacun de ces extraordinaires paysages réunionnais. Je veux leur faire vivre une expérience unique. Ceci sera techniquement possible grâce à l’utilisation de la fameuse chambre argentique, capable de produire en un seul cliché une image d’une définition équivalente à 2.000 mégapixels » précise le photographe.

Il souligne également que ces expositions devraient permettre « de faire découvrir les beautés sauvages de l’île et, je l’espère, d’avoir un impact favorable sur le tourisme »

 

Nicolas Rainard a besoin de vous !

Nicolas Rainard est un artiste « fauché ». C’est « un galérien », comme il se définit lui même. Pour concrétiser ces projets, il a besoin de vous. Il est possible de le parrainer, de le « sponsoriser » en lui apportant un soutien financier, même modeste. Pourquoi pas devenir ainsi une sorte de « mécène artistique« , un bienfaiteur.

« Pour ce qui est du principe du soutien financier, chaque personne qui apporte sa contribution recevra une contrepartie (cartes postales, livre, tirage d’art, ou même beaucoup plus !) en fonction du montant versé à la bonne cause. Je compte sur le soutien de tous les Réunionnais, locaux ou expatriés », précise t-il.

Voici son [site]url:http://fr.ulule.com/editions-des-paradis-perdus/ qui vous permettra également d’accéder à l’ensemble de son travail.

 

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