Sept membres dirigeants de l’association de la Croix-Rouge à l’Île Maurice accusent l’actuelle présidente, Oormeela Jawaheer, d’abus de pouvoir et ont décidé début octobre de porter l’affaire en Cour Suprême. Le fond du dossier sera jugé en novembre prochain, après un report d’audience mardi.
Les plaignants veulent que la justice mauricienne démette de ses fonctions la présidente et qu’elle n’ait plus aucune responsabilité au sein de la Croix-Rouge mauricienne, et ce, dans l’attente de l’élection du nouveau conseil d’administration.
Les plaignants reprochent à Oormeela Jawaheer d’avoir écarté un à un « plusieurs membres influents » de la Croix-Rouge peu de temps après son élection en février 2011 et d’avoir placé à ses côtés des personnes proches d’elle.
Ils regrettent cette attitude qui est contraire aux principes de neutralité édictés par l’association, comme le relate le journal L’Express de l’île Maurice.
« Oormela Jawaheer intimide aussi les gens qui s’élèvent contre ses décisions. Elle affirme avoir des contacts au plus haut niveau du Parti travailliste », soulignent les plaignants qui l’accusent également d’avoir entrepris des actions sans concertation au préalable avec le conseil d’administration.
Le voyage programmé de la fille de l’actuelle présidente, désignée déléguée de la Croix-Rouge lors de l’Assemblée générale de la Fédération internationale à Sydney qui se tiendra en novembre prochain, est aussi fortement critiqué en termes d’« éthique ».
De son côté, Oormeela Jawaheer rejette en bloc toutes les accusations et soutient que le comité international de la Croix-Rouge est pleinement « satisfait du travail abattu par la branche mauricienne ».
[Indian Ocean Times ]urlblank:http://www.indian-ocean-times.com/Maurice-La-presidente-de-la-Croix-Rouge-dans-le-collimateur-des-autres-membres-dirigeants-de-l-association-pour-abus-de_a2413.html