Le 14 septembre, s’est ouvert la 65ème assemblée générale des Nations-Unis à New-York. Lors de la précédente session, en septembre 2009, le président Sambi, des Comores, était intervenu pour condamner la présence française dans l’île comorienne de Mayotte.
Le président Sambi avait proposé, à la France, le fait que les Comores devaient rester une nation indivisible sur le principe de quatre îles gérée par un pays et deux administrations. La France pouvant rester pour accompagner le développement économique de la Grande-Comores, Mohéli et Anjouan et rétablir, ainsi, un équilibre dans l’ensemble de l’archipel.
« i[Jamais l’unité territoriale de l’archipel des Comores n’avait été remise en cause, les quatre îles forment un territoire unique admis en tant que tel aux Nations-Unies depuis 1975]i » déclarait Sambi.
b[Un contentieux qui dure depuis plusieurs décennies ]b
Le 29 mars 2009, la France avait organisé un référendum pour la départementalisation de Mayotte, un scrutin condamné par les Nations-Unies, l’Union Africaine, ligue des États arabes et Sambi qui considérait i[“d’ores et déjà comme nulle et non avenue toute consultation qui serait organisée dans le cadre de la départementalisation de l’île comorienne de Mayotte]i“
« i[Toute l’attention des forces vives de la nation comorienne se porte sur la tenue de l’assemblée générale de l’ONU, en espérant de tout coeur l’examen avec débat et adoption d’une nouvelle résolution de la question de l’île comorienne de Maore (Mayotte) sous occupation français]i » écrit le journal Alwatwan, concluant « i[que seul le retour de la question de Mayotte en assemblée générale des Nations-Unies pourrait relancer le débat autour de ce contentieux qui dure depuis plusieurs décennies]i ».