Jusqu’à 120 personnes hébergées sous une même tente, dans la promiscuité et sans accès à l’eau courante. L’Express de Mada dresse un sombre tableau de la situation des sinistrés de l’ex-cyclone tropical Giovanna.
Dans la nuit de 13 au 14 février dernier, le système a frappé la côte Est de Madagascar, causant d’innombrables dégâts matériels et humains. Des camps ont été mis en place pour abriter en urgence les personnes sinistrées par milliers qui se retrouvent sans toit, mais leurs conditions de vie laissent à désirer.
Dans son édition du jour, le quotidien d’information décrit des campements précaires et malodorants dans lesquels vivent entre 15 et 120 personnes entassées les unes sur les autres pour dormir. La surpopulation, le manque d’hygiène, la chaleur ambiante et l’absence d’accès à l’eau potable favorisent en outre l’apparition de maladies.
Les hommes sont parfois exclus de camps non mixtes et le manque de tentes disponibles se fait ressentir. Certains « choisissent » de séjourner dans leur ancienne demeure ou dans les champs, craignant que l’on ne leur vole leurs rares biens épargnés par le passage de Giovanna.