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Madagascar : Pause militaire dans l’offensive contre les voleurs de zébus

Le gouvernement malgache a décidé de mettre un terme provisoire à l’opération Tandroka (Ndlr : prendre le taureau par les cornes), menée depuis septembre contre les voleurs de zébus (dahalo) pour enrayer l’insécurité dans le Sud de Madagascar. Une pause pour permettre aux troupes combattantes de recharger les batteries sur le plan mental et physique. […]

Ecrit par zinfos974 – le vendredi 28 décembre 2012 à 10H10

Le gouvernement malgache a décidé de mettre un terme provisoire à l’opération Tandroka (Ndlr : prendre le taureau par les cornes), menée depuis septembre contre les voleurs de zébus (dahalo) pour enrayer l’insécurité dans le Sud de Madagascar.

Une pause pour permettre aux troupes combattantes de recharger les batteries sur le plan mental et physique. Pour l’opération Tandroka, des unités d’élite des forces spéciales ont été déployées dans des zones difficiles d’accès dans la région de Fort Dauphin, afin d’attaquer de front les dahalo lourdement armés.

La capture mort ou vif du chef des voleurs de zébus, l’ennemi public numéro n°1, Remenabila, était la priorité de cet engagement militaire initié par le président de la Transition Andry Rajoelina.
 
« La stratégie adoptée n’a pas fonctionné comme prévu« 

Selon un général à la retraite interrogé par [lexpressmada.com]url:http://lexpressmada.com « le retrait des forces de l’opération Tandroka ne signifie pas forcément un échec. Il peut être dû à une insuffisance budgétaire, car la mission a quand même déjà duré plus de trois mois. De plus, il est flagrant que la stratégie adoptée n’a pas fonctionné comme prévu« .

Et le haut gradé aguerri aux stratégies militaires de relever tout de même les failles de cette opération en terrain hostile. « Le manque de matériel et de logistique pour une mission d’une telle envergure s’est fait également ressentir. En attendant les nouveaux matériaux militaires promis par le Président de la Transition, mieux vaut rapatrier les troupes pour qu’elles se reposent« , souligne-t-il.

 

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