Vanessa Miranville en appelle au sous-préfet de Saint-Paul. La maire estime être allée au bout de ce qu’elle pouvait proposer aux grévistes. Elle attend l’intervention d’un médiateur.
Par ailleurs, une plainte va être déposée pour entrave à la liberté de travail. Des chaînes ont été posées sur le portail donnant accès à la mairie ainsi que sur le magasin des écoles. Leur dépose s’est faite sous constat d’huissier ce matin, ainsi que des gendarmes. Vanessa Miranville expose également une seconde action juridique. Cette fois-ci pour grève illicite. Vanessa Miranville en tient pour preuve le nombre de réunions du comité technique – 5 depuis fin 2017 – auxquelles les représentants du personnel n’ont pas assisté, mais aussi les messages entrevus devant le parvis de la mairie depuis jeudi.
« Toute la polémique se concentre autour de ma personne. Il y a un panneau qu’on a photographié devant la mairie, où l’on m’appelle docteur Jekyll et M. Hyde. On me traite de bipolaire. Voilà où on en est. On est sur des attaques tout à fait personnelles et qui n’ont rien à voir avec les revendications professionnelles. Nous on a répondu sur les revendications professionnelles mais on sent bien que le fond n’est pas là. Donc on a demandé à la préfecture de venir faire une médiation car on n’est plus dans notre champ de pouvoir d’action. Je suis en contact avec M. Le sous-préfet de Saint-Paul pour qu’il puisse étudier la possibilité de nous envoyer un médiateur. »
« Des motifs politiques ! »
« On est également en train de lancer une procédure juridique parce qu’il y a entrave à la liberté du travail puisque des chaînes ont été posées vendredi, enlevées puis reposées ce lundi matin sur le portail d’entrée de la mairie et sur le portail du magasin scolaire. On les a fait enlever sous constat d’huissier, en présence de la gendarmerie. On en est là », déplore le 1er magistrat de la ville. Des chaînes qui auraient « empêché l’intervention des pompiers » si un événement était survenu, imagine par exemple Vanessa Miranville.
« On va aller devant le tribunal pour entrave à la liberté de travailler et grève pour des motifs illicites parce que les vrais motifs de la grève ne sont pas basés sur des motifs syndicaux mais des motifs politiques ! », conclut-elle.
Après une réunion avortée ce lundi matin, une autre était proposée à l’intersyndicale à 14H30.