Deux couples avaient été interpellés et, plus tard, un autre suspect, pêcheur de son état, qui était parti, opportunément peut-être, en campagne de pêche au moment de l’arrestation de ses complices présumés. Tous ont été mis en examen pour trafic de stupéfiants en bande organisée, certains n’ayant que le rôle de complice. L’association de malfaiteurs est également visée dans cette enquête menée par un juge d’instruction de Saint-Denis. Une qualification criminelle qui permet notamment aux périodes de détention provisoire de durer dans un premier temps jusqu’à un an.
À la revente, les produits saisis représenteraient environ deux millions d’euros et les mis en cause encourent 10 ans de prison. L’avocate de Marie Angelita a plaidé le contrôle judiciaire pour sa cliente, « une toxicomane criblée de dettes », qui participait au trafic afin de se procurer des stupéfiants qui la dédommageait. Mais les investigations judiciaires n’étant qu’à leur début, le parquet général décrivant « une organisation mafieuse » a requis la détention. Les juges de la rue Juliette Dodu ont suivi cet avis.