L’interrogatoire, qui a duré une partie de la matinée, faisait suite à la diffusion controversée de certains extraits de son entretien. « Ça s’est très bien passé« , a-t-elle affirmé aux journalistes après sa sortie, expliquant que les enquêteurs avaient visionné l’interview en intégralité, laquelle avait été partagée de manière « assez malhonnête » selon elle, réduite à seulement 9 secondes d’une discussion qui comptait quarante minutes.
Parallèlement, Mathilde Panot, cheffe de file des députés LFI, a également été convoquée pour les mêmes raisons et n’a pas manqué de critiquer violemment le processus. Avant même sa convocation, elle a dénoncé ce qu’elle considère comme « une fuite en avant autoritaire sans précédent » en France, accusant les autorités d’« abus de pouvoir intolérable » et d’atteinte à la » liberté d’expression et d’opinion ».
Ces événements interviennent dans un climat de plus en plus crispé autour des questions liées à l’intervention israélienne à Gaza, suscitant de vives réactions dans le paysage politique français et entrainant la fermeture de plusieurs universités occupées par des groupes d’étudiants très minoritaires mais particulièrement actifs.