Les enquêteurs qui se penchent sur l’affaire Hathras qui a secoué l’Inde ont annoncé hier avoir fait une nouvelle découverte. Le crime, un viol en réunion, a été suivi par un soulèvement d’une communauté dans l’état de l’Uttar Pradesh.
Une jeune femme de 19 ans aurait été victime d’un viol en réunion il y a plusieurs semaines. Battue, elle a été hospitalisé dans un état très grave avant de perdre la vie en début de semaine dernière. Les autorités ont procédé à la crémation du corps dans les heures qui ont suivi, explique la BBC.
Des violences ont éclaté par la suite car les proches soupçonnent que le crime ait été commis par des hommes d’une caste supérieure. En effet, la jeune victime fait partie des Dalit (anciennement appelés « intouchables« .)
Un lien entre les violences et l’île Maurice ?
Le parti PFI (Popular Front of India) est un groupe militant extrémiste qui est accusé par le gouvernement indien d’inciter les émeutes qui se sont produites en Uttar Pradesh suite au viol en réunion et meurtre d’une jeune femme Dalit.
Les enquêteurs assurent avoir remonté la piste d’un financement international de ces actions de violence : Ils expliquent avoir fait le lien entre une somme de 600 millions de roupies mauriciennes et l’île Maurice, explique India Today. Cet argent aurait notamment été utilisé pour de la propagande.
À noter que le Gouvernement est sous le feu des critiques car son traitement de l’affaire Hathras est jugé comme contestable. L’Etat a d’ailleurs rapidement accusé le mouvement PFI – des opposants – d’être aidé par des financements internationaux.