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Madagascar : A.Rajoelina envisagerait l’extradition de Marc Ravalomanana

L’information est révélée par l’Express de Madagascar aujourd’hui. Andry Rajoelina, l’actuel homme fort de la Grande Île a adopté une position très ferme concernant l’ancien président Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud. Le président de la Haute Autorité de la Transition (HAT) a déclaré que l’ancien président serait traduit devant une juridiction locale […]

Ecrit par . – le lundi 18 juillet 2011 à 06H05

L’information est révélée par l’Express de Madagascar aujourd’hui. Andry Rajoelina, l’actuel homme fort de la Grande Île a adopté une position très ferme concernant l’ancien président Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du Sud.

Le président de la Haute Autorité de la Transition (HAT) a déclaré que l’ancien président serait traduit devant une juridiction locale s’il devait revenir à Madagascar.

Cette fois, lors d’un entretien accordé à l’Express de Madagascar à Vohitranivona, Andry Rajoelina aurait même été plus loin puisqu’il envisagerait son extradition : "Nous irons même là-bas (en Afrique du Sud) pour le chercher, si c’est nécessaire"; aurait-il déclaré. Selon lui, "Madagascar est un État de droit et ceux qui n’ont pas bénéficié de grâce doivent purger leurs peines, pour mettre au clair les règles du jeu."

Marc Ravalomanana est donc considéré comme un justiciable ordinaire, une opinion partagée par Christine Razanamahasoa, la ministre de la Justice, qui envisagerait toutes les démarches susceptibles d’amener l’ancien chef d’Etat en justice. "La Justice a besoin de lui", aurait-t-elle déclaré.

Côté opinion publique, l’avenir de Marc Ravalomanana continue à diviser la population, surtout que les chefs d’Etats africains de la SADC (Communauté de développement d’Afrique Australe) avaient exhorté la HAT à "autoriser les personnalités malgaches en exil, pour des raisons politiques, à retourner au pays sans condition, y compris Marc Ravalomanana."

L’ancien président malgache Marc Ravalomanana a été condamné par contumace à une peine de travaux forcés à perpétuité pour la mort de plusieurs dizaines de manifestants. Le 7 février 2009, surnommé le samedi rouge, la garde présidentielle avait tiré sur la foule qui se dirigeait vers le palais présidentiel d’Ambohitsirohitra.

 

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