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CHU Sud: Le service de chirurgie infantile fermé faute de personnel

Faute de personnel, le service de chirurgie infantile du CHU Sud a dû fermer dans la nuit du 28 au 29 juillet dernier. Manquant d’infirmières, « le protocole de gestion de l’absentéisme a été déclenché par le cadre de garde afin d’assurer la sécurité et la continuité des soins », indique la CFTC dans un communiqué.  En vain, note-t-elle. […]

Ecrit par N.P – le jeudi 01 août 2019 à 14H21

Faute de personnel, le service de chirurgie infantile du CHU Sud a dû fermer dans la nuit du 28 au 29 juillet dernier. Manquant d’infirmières, « le protocole de gestion de l’absentéisme a été déclenché par le cadre de garde afin d’assurer la sécurité et la continuité des soins », indique la CFTC dans un communiqué. 

En vain, note-t-elle. Face à l’échec des rappels du personnel sur leur repos ou congés et le service infirmier de compensation et de suppléance (SICS) déjà placé aux services des Urgences notamment, la pédiatre a décidé de fermer le service. Trois des quatre médecins étaient également absents. Les enfants et les familles ont alors été transférés en pédiatrie. 

En grève depuis le 29 mars 2018 pour demander la non-suppression de postes, de lits,  la prise en compte des risques psycho-sociaux, ou encore l’instauration d’un véritable dialogue social, la CFTC pressent que cette fermeture du service « même temporaire n’est pas de bon augure ». Le syndicat craint « une disparition définitive et irréversible comme il en était question depuis le début de la grève qui a permis de sauvegarder cette activité ». 

« Les effets du COPERMO sur la réduction des effectifs soignants se font ressentir de plus en plus. La souffrance au travail nuisant inévitablement à la santé des soignants, engendre forcément de l’absentéisme difficilement gérable et parfois pointé par l’encadrement ».

Le syndicat réaffirme donc sa proposition de renforcer les équipes soignantes surtout les week-ends. 

Selon la CFTC, ces conditions dégradées de travail et de suppression de lits concernent non seulement la chirurgie infantile et les services des urgences, mais aussi le laboratoire de biologie moléculaire, de la sérologie, de l’oncologie digestive, la gastro-entérologie et la néphrologie hémodialyse, qui selon « des bruits de couloirs », verrait « un certain nombre » de ces lits fermés, appauvrissant davantage l’offre de soins pour la population du bassin sud. 

 

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