“S’il n’y pas de barrages filtrants sur les ronds-points des Casernes à Saint-Pierre et de la gare routière de Saint-Louis, dans le Sud ou celui de la route des Plaines, à Saint-Benoît, c’est parce que nous avons souhaité alléger notre dispositif et ne pas trop pénaliser les automobilistes”.
Ary-Claude Caro et les transporteurs essayent aussi de soigner leur image auprès de la population. “Notre action est déjà assez impopulaire”. Aussi sur le barrage filtrant de Pierrefonds, les règles ont été assouplies.
“Nous avons laissé passer les bus scolaires mais aussi les transports en commun pour éviter que les usagers restent sous le chaud soleil”. Sur les barrages filtrants, les transporteurs font également de la pédagogie.
“Nous rappelons à tous que les professionnels de la route préfèrent avant tout négocier. Nous sommes prêts à discuter. Mais, à cette heure de la journée, aucun interlocuteur ne nous a appelé ou fait des propositions”, regrette Ary-Claude Caro qui reste près de son téléphone portable.
Les transporteurs posent des préalables à la discussion. “Les barrages filtrants seront maintenus pendant la négociation. C’est la base qui décidera de les lever ou pas, et ce après avoir pris connaissance des résultats de notre rencontre avec la préfecture ou le conseil régional”, a précisé Ary-Claude Caro, porte-parole de l’intersyndicale.