« Cela ne concerne pas le côté politique mais bien administratif », tient d’emblée à préciser Karen Domitile, représentante syndicale UR974 au sein de la CASUD.
La communication entre la direction et les agents ne passe plus. “Il y a un management anxiogène “, pointe Karen Domitile. “Chaque désaccord avec la direction générale des services se termine par une sanction disciplinaire envers l’agent”, précise la représentante syndicale qui regrette également le “dénigrement humain des agents” dans différents échanges avec la hiérarchie ou la direction des ressources humaines.
Dans ces conditions, la jeune section syndicale de cette collectivité, “ dont la plupart d’entre nous n’ont jamais été syndiqués” a décidé d’appeler à la grève. Un préavis a été lancé pour ce jeudi 25 avril devant le siège de la CASUD au Tampon.
Les agents grévistes demandent également l’application des promesses faites concernant la mise en place d’une commission interne d’avancement pour les carrières des non-titulaires, d’un plan de CDIsation et titularisation mais aussi une revalorisation salariale via le RIFSEEP (régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel).
“Les droits et les obligations envers les agents ne sont pas respectés. En nous mobilisant, nous voulons montrer notre volonté de trouver des solutions pérennes”, ajoute la syndicaliste.
