« Les choix d’implantation évoluent », a répondu Didier Robert. [Envisagé un temps à Petite-Ile, le nouveau lycée des métiers de l’hôtellerie va s’installer sur les terres Etang-Saléennes.]urlblank:https://www.zinfos974.com/Le-lycee-hotelier-prevu-a-Petite-Ile-revient-a-l-Etang-Sale-Serge-Hoareau-sanctionne-par-Didier-Robert_a130147.html L’établissement scolaire devrait sortir de terre en 2025, à proximité du collège Simon Lucas.
Il pourra accueillir 940 élèves et sera doté d’un internat, d’un restaurant et d’un hôtel d’application pour un montant total de 54,4 millions d’euros. » On s’est très vite rendu compte qu’il y avait un certain nombre d’inconvénients majeurs et que la proposition formulée par la ville de l’Etang-Salé nous convenait mieux en terme de coût », a précisé Didier Robert. Le terrain a été mis à disposition par la mairie. Entre les deux projets: 1 à 1,5 millions d’euros d’écart minimum, a fait valoir le président de Région.
Des riverains, dont le complexe hôtelier Le Palm, ont également manifesté leur désaccord considérant que « ce projet à cet endroit était un élément qui venait trop fortement perturber tout le développement touristique pour le Palm mais aussi en contrebas sur Grand Anse », a affirmé Didier Robert. Dernière raison invoquée : le foncier prévu par la Petite-Île coïncidait avec celui d’un projet d’aménagement routier sur cet axe saturé.
« Il ne faut pas oublier qu’à l’Etang-Salé, il y a deux gros hôtels qui sortent, celui qui est sur le golf, et celui 4 étoiles à Ravine Sheunon. La ville s’équipe au fur et à mesure et quoi de plus normal que de défendre ce dossier auprès du président », a ajouté Jean-Claude Lacouture.
Outre le projet de lycée hôtelier, la Région est venue s’inscrire, via la signature d’un partenariat, dans des projets d’aménagement routier ou encore d’équipements publics sur la commune. Ces dernières années, les financements régionaux et donc européens ont porté sur plus de 66 millions d’euros d’euros.