En présence du comité de soutien, Saïd Larifou a donné sa première conférence de presse pour évoquer ses deux mois passés en rétention aux Comores. Il en a profité pour remercier toutes les personnes qui lui ont apporté leur soutien, notamment les médias, les associations, les politiques, l’Ambassade et le Consulat de France, l’Union Africaine, les chefs d’états Africains et surtout l’ensemble de la population réunionnaise.
Saïd Larifou est revenu sur sa rétention aux Comores, où comment selon lui « i[il a failli mourir]i » le jour de son agression par les forces de police à l’aéroport, une « i[police politique aux ordres du pouvoir]i ». Il évoque « i[se sentir chanceux d’être encore vivant pour témoigner. Témoignage que certains malheureusement ne peuvent faire car ils sont morts pour combattre une autre idée de la politique aux Comores]i ». Cette agression était survenue le 6 juin à l’aéroport de Moroni, s’en étaient suivis près de deux mois d’assignation à résidence avant son retour hier soir à la Réunion.
b[Le processus continue ]b
Cette conférence de presse a surtout permis de faire un point sur les prochaines échéances électorales qui auront lieu prochainement aux Comores. « i[Une élection en deux phases, la première le 7 novembre avec les primaires qui, après les résultats, permettront à trois candidats de se présenter aux présidentielles lors du prochain tour le 26 décembre]i » déclare Saïd Larifou, qui pour l’instant ne se déclare pas « i[officiellement]i » en tant que candidat, sa candidature étant en cours d’examen.
« i[Je souhaite me rendre de nouveau la-bas pour défendre les idées et les actions de toute l’opposition, exigeant que la communauté internationale parraine cette élection, comme en 2006, pour éviter les pressions du gouvernement en place et le risque de voir débarquer des milices et mercenaires libyens]i »
Pour Saîd Larifou il s’agit « i[d’un combat long à mettre en place, un processus parfois douloureux et complexe pour proposer une alternative au gouvernement de Sambi]i »
Concluant « i[qu’il ne s’agit pas pour moi d’être spectateur de notre avenir, mais de mener un combat ensemble avec les Comoriens, pour mener à bien le processus et donner une autre chance, un autre avenir et d’autres perspectives que celles que le président Sambi propose en ce moment …]i ».