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Le domaine forestier départemental renouvelle sa signalétique

Le Conseil général et l'ONF ont inauguré ce matin la nouvelle signalétique du domaine forestier de la Providence à Saint-Denis. Cette opération est le point de départ de la première tranche de réfection de la signalétique des 100.000 hectares du domaine forestier du Département. Une enquête quantitative et qualitative aboutira sur la mise en place d'un observatoire.

Ecrit par zinfos974 – le mardi 22 mai 2012 à 15H59

Aujourd’hui, l’aire d’accueil de la Providence à Saint-Denis a un nouveau visage. Ce domaine dispose désormais d’une signalétique plus fonctionnelle, plus visible, plus durable et intégrée au paysage. Elle a été inaugurée ce matin par la présidente du Conseil général, Nassimah Dindar, et Hervé Houin, directeur régional de l’ONF. Une inauguration qui ouvre la marche, l’objectif étant à terme de remplacer la signalétique des 100.000 hectares et 850 km de sentiers du domaine forestier appartenant au Conseil général, qui a des panneaux vieillissants et dont les informations sont souvent disparates.

Dans un premier temps, 550 panneaux vont être remplacés. Une action co-financée par l’Europe et le Conseil général pour un montant de 370.000 euros. Il s’agit des panneaux de massif, d’aire d’accueil et de départ de randonnée, qui sont couplés avec des balises directionnelles pour équiper des carrefours vierges. A terme, ce seront 1500 panneaux du domaine forestiers qui vont ainsi être remplacés.

 

« Plus le randonneur avance sur le sentier et moins les panneaux seront volumineux »

Ce programme de réfection est issu d’une réflexion commune entre le Conseil général, l’ONF et le Parc National. Cette signalétique novatrice combine l’utilisation de matériaux nouveaux plus résistants et plus durables : le trepsa, de la résine en stratifié compact, et des poteaux classiques en cryptoméria. Ce ne sera donc plus du bois importé. Cette solution permet « un meilleur bilan carbone et mobilise les ressources de l’île », assure Nicolas Payet, chargé des dossiers forestiers pour le Conseil général.

« Au départ des sentiers, les panneaux seront plus grands que sur le parcours. Plus le randonneur avance sur le sentier et moins les panneaux seront volumineux, dans un souci de les intégrer dans le milieu« , explique Nicolas Payet. Les dimensions des panneaux sont ainsi adaptées aux lecteurs, selon s’il s’agit d’un automobiliste ou d’un marcheur.

L’ensemble des panneaux présente « un élément de signature du territoire », en l’occurrence une feuille de fanjan gravée dans le matériau. Des pavages ont été réalisés au départ du sentier. Des fascines ont été mises en place afin d’éviter que les marcheurs empruntent des raccourcis, ce qui favorise l’érosion. Des dalots ont aussi été mis en place pour évacuer l’eau des ruissellements hors de la plateforme du sentier, là aussi afin de limiter l’érosion. Des marches en bois ou en pierre ont été réalisées pour faciliter le franchissement de passages pentus ou pour élargir des passages étroits.

 

Une enquête de fréquentation du domaine forestier départemental

De plus, une enquête de fréquentation du domaine forestier départemental a débuté le 15 juin 2011 et se prolongera jusqu’en juin 2012. Menée par l’ONF, elle doit mesurer la fréquentation des massifs, évaluée à 2,8 millions de visiteurs par an. L’étude doit aussi « mieux cerner le profil et les attentes des visiteurs ». A terme, c’est un observatoire de la fréquentation pérenne qui sera mis en place. Une quinzaines de compteurs routiers seront également posés. Leur boucle magnétique permettra d’enregistrer le champ magnétique provoqué par le passage d’un véhicule. 23 éco-compteurs piétons vont aussi être posés. Leurs dalles magnétiques enterrées sous les sentiers enregistrera chaque passage supérieur à 10kg. Enfin, un sondage des visiteurs sera réalisé à partir de questionnaires.

A l’issue des sondages et des enquêtes, l’ONF, en collaboration avec l’université, produira un rapport d’analyse détaillé et un protocole de mise en place de l’Observatoire. L’enquête de fréquentation est évalué à 140.000 euros et est co-financée par le Conseil général et l’Europe.

 

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