« Je n’ai fait que citer un verset littéraire du président de la République ». Robin Rangé est du genre provocateur. Hier, il a créé le buzz en insultant le président de la République de « pauvre con » ([voir ici]urlblank:http://www.zinfos974.com/Nicolas-Sarkozy-traite-de-pauvre-con-a-son-arrivee-a-l-aeroport_a39910.html ). Un slogan bien connu depuis qu’il a été prononcé par Nicolas Sarkozy lui-même, au Salon de l’agriculture de Paris en 2008, à un visiteur qui avait refusé de lui serrer la main.
Si Robin Rangé dit regretter l’insulte, « parce que ça m’attire des emmerdes », il ne croit pas en la sincérité de Nicolas Sarkozy. « Il a son chapeau de président quand ça l’arrange et son chapeau de candidat quand ça l’arrange aussi », assure-t-il. « S’il prétend être le candidat du peuple, pourquoi sa politique est toujours en faveur des plus riches quand le bas de l’échelle est mal considéré ? », demande le militant du candidat Jean-Luc Mélenchon. « Casse sociale, baisse des minimas sociaux, suppression de postes dans la fonction publique, privatisation des services publics, les exemples sont nombreux, assure le militant. Je n’aime pas sa manière de faire et suis contre son idéologie ».
Robin Rangé, 22 ans, trouve aujourd’hui fort de café les 4h de garde à vue qu’il a passées, avec à la clé, une convocation dans six mois devant le tribunal correctionnel. « Je trouve cela démesuré par rapport à l’incident. On ferait mieux de parler de problèmes de fond », précise-t-il. Il invite tous ceux qui ont pris en considération cet épiphénomène « à bien placer leur bulletin de vote » à la prochaine élection présidentielle…
Même si Robin Rangé dit n’être encarté nullepart, il participe au mouvement des Indignés: « Je suis monsieur tout le monde qui ne veut pas être muselé ». Fan de rap français aux textes engagés, ce jeune étudiant en informatique écoute aussi Renaud ou encore Damien Saez. Dernièrement, il a lu Le Petit livre rouge, du dessinateur et journaliste satirique Charb…
