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Transporteurs : « On ne bloquera pas la route, mais on va demander des comptes aux responsables »

La plateforme syndicale des transporteurs s’est réunie ce lundi pour faire le point sur le chantier de la nouvelle route du littoral et ses conséquences pour le secteur. Alors qu’un accord avait été trouvé en janvier dernier avec tous les acteurs, 6 mois plus tard rien n'a changé selon eux. Ils dénoncent un "poker menteur" et annoncent des actions dans les jours à venir.

Ecrit par zinfos974 – le lundi 20 juillet 2020 à 10H44

Alors que la réunion entre tous les acteurs de la NRL, le 22 janvier dernier, laissait entrevoir une solution, aujourd’hui la situation est au point mort comme l’indiquent les transporteurs.
 
La plateforme syndicale constituée de la SRTT, FNTR, OTI, CTTR, CFDT, CDJA, FTOI dénonce ce lundi un « poker menteur » lors d’un point presse organisé à Sainte-Suzanne.
 
« Il ne restait qu’à mettre cet accord par écrit, mais 6 mois après il n’est toujours pas acté » explique Jean Gaël Rivière.
 
Les transporteurs se sentent incompris et méprisés : « On ne se laissera pas crever. Personne nous écoute, nous comprend. On en a marre de discuter » .
 

Hubert Poinapin président de la SRTT ajoute : « le moment est important, on va vers la catastrophe économique. On a eu réunion par-dessus réunion, que des promesses, mais rien n’avance. On nous a fait miroiter un grand chantier. Aujourd’hui, tout le monde est dessus, si la route s’arrête, on met la clé sous la porte. 7 mois qu’on est à l’arrêt, les camions sont dans les garages, mais on paye toujours les assurances ! »
 
« On ne bloquera pas la route » 

Pour obtenir la mise en place de l’accord trouvé il y a 6 mois, qui permettrait aux transporteurs de poursuivre leur activité sur le chantier de la nouvelle route du littoral, des actions sont envisagées par la plateforme syndicale, mais pas question pour l’heure de bloquer la route: « On ne bloquera pas la route, mais on va demander des comptes aux trois responsables: la Région, le groupement et l’Etat. » 

« Une demi route, c’est inacceptable pour nous. On a mis les moyens pour faire la route jusqu’au bout. Et on ira jusqu’au bout. Aujourd’hui on est en guerre, et quand on est en guerre on sort les bazookas. » 

 

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