Des parents contre le masque ???
Levée de boucliers des parents d’élèves, rogne, grogne, insultes envers le préfet. Pauvre M. Billant ! Il nous ressort l’obligation du masque à l’école because le Covid, ben il regrimpe vers les cimaises de notre bêtise commune. Forcément, avec l’autorisation de re-faire à peu près n’importe quoi comme avant, le bon peuple s’est dit : « Largue la sauce-là, mon gâté ! »
Total des courses, entre pique-niques surchargés, soirées sympa entre 50 potes, mariages surdimensionnés, night-clubs bourrés à craquer etc., le virus se sent pousser des ailes.
C’est sûr que le masque, je ne l’aime pas non plus, mais je le porte, question de raison. C’est inconfortable, c’est laid, on ne reconnaît plus personne, mais ça protège. A ces mêmes parents qui râlent comme des putois en rut, je dirai que ce n’est pas la dernière fois. Alors, faites-vous une raison. Le coromachin, il est encore là pour pas mal de temps.
« C’est rien que pour nous embêter », ont dit certains crétins. Comme si le Billant, il n’avait que ça à faire…
Alors, faites avec, protégez-vous ; protégez vos enfants ; protégez vos amis !
Bougez avec la Poste !
Parce qu’il paraît que la Poste, elle bouge. C’était sûrement vrai quand ce vénérable organisme était encore un service public avec des fonctionnaires ayant le goût du service rendu. Depuis cette foutue manie de la privatisation des services publics, les sociétés privées qui les remplacent, plus préoccupées de bénéfices que d’efficacité, n’en foutent plus une.
J’ai envoyé des enveloppes avec un livre et un CD (Fred Espel) à mes deux frangins et deux de mes neveux en France, une enveloppe à ma fille à Bois d’Olive ; et une autre à mon pote Loïs, en Australie.
Mes frères et neveux ont dû ronger leur frein 4 semaines avant de recevoir quelque chose. En « lettres prioritaires », s’il-vous-plaît. Ma fille, à juste 80 km de chez moi, a reçu deux semaines après ma famille de métropole (à 10.000 km !)
Le vocabulaire change plus vite que la Poste : peut-être que « bouger » a changé de sens. Mais oui, c’est ça : la Poste bouge… à l’envers.
Compagnie Total : x23 en 1 an !
Oui, vous ne souffrez pas de strabisme, fût il divergent ou convergent ; vous avez bien lu : la compagnie pétrolière Total a multiplié son chiffre d’affaires par 23 en une petite année. Après ça, qu’on vienne m’expliquer que si l’essence, le gasoil, le car augmentent, c’est pour telle raison, telle autre, ou akoz margoze lé amer, je veux bien ; mais arrête prend domoune po d’couillons, don ! Quand je vous dis que les multinationales nous pressent comme un pou sur le dos d’un bonobo… oui, oui, je sais, je vous enquiquine ? C’est pas la dernière fois.
419 % d’enrichissement en 4 ans !!!!!!
Dans la même veine que le coup du Total de mes roubles ignobles, les plus grosses entreprises du CAC-40 ont enregistré 419% d’enrichissement en 4 ans. Des chiffres qui donnent le tournis, des chiffres qu’on a du mal à concevoir mais ce sont les sociétés de statistiques qui le disent, pas moi. Pendant ce temps, le paquet de brèdes pariétaires est de plus en plus cher et nombre de Vieux ne se soignent plus parce que leurs pensions (déjà diaphanes) ne le leur permettent plus.
Et vive la mondialisation et l’ultra-libéralisme ! Hip-hip-hip…
Saint-Leu : Un ramassage scolaire ubuesque
Un litige à base de fric, entre la mairie de Saint-Leu et une société de transports, fait que le ramassage scolaire n’est plus assuré. Elèves, collégiens et lycéens habitant loin de leur lieu d’enseignement, comme ceux dont les parents n’ont pas de voiture, n’ont qu’à se brosser.
Qui a raison ? Qui a tort ? Je n’en ai rien à battre et m’en contrefous plus qu’un Vegan devant des oeufs au bacon ! Il est inadmissible qu’une municipalité se décharge ainsi de son devoir principal, l’avenir de nos jeunes, pour de basses questions de fric. A tuer ! On est tous des abrutis, dixit Leconte.
J’espère qu’il est bien payé pour accepter d’avoir l’air aussi con, le Leconte. Parce qu’après nous avoir appris qu’il ne « fallait pas oublier le .fr », voici qu’il nous dit, dessin à l’appui : « ça, c’est un QR code ». On en voit des centaines chaque jour, mais nous sommes certainement trop bêtes pour l’avoir compris. Merci, monsieur le champion… de la bêtise.
Un p’tit tour au Paradis ?
Allez ! Pour se dérider les zygomatiques…
Celle-là, je suis obligé de vous la raconter. Quand il y a des trucs qui font rire, autant en profiter par ces temps passablement moroses, c’est le moins qu’on puisse dire.
Ça se passe dans le Jardin d’Eden, avant le serpent et le coup de la pomme. Adam et Ève sont seuls et se font un petit peu chier de temps à autre.
Je précise que cette histoire, je la dois à ce vieux coquin de Schmoll, à savoir Mister Eddy qui, entre « La voix d’Elvis » et « Pas de boogie-woogie », n’adore rien tant que raconter les histoires les plus abracadabrantesques. Il raconte, sur son CD « Ma dernière séance », enregistrement public :
« Ève, qui se sent mutine, est entrain de titiller Adam… »
« Adam, est-ce que tu m’aimes ? » Pas de réponse.
« Adam, est-ce que tu m’aimes ? » Silence radio.
« Adam, est-ce que tu m’aimes ? »
Adam, passablement excédé, lui lance alors :
« Est-ce que j’ai le choix ? »