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Fruits et légumes : Pas de baisse des prix en vue avant plusieurs semaines

Un mois après le passage du cyclone Bejisa, les prix des fruits et légumes n’ont toujours pas baissé. Au Petit-Marché, à Saint-Denis, les commerçants admettent volontiers que cette période est particulièrement difficile pour eux. « C’est en ce moment que les prix grimpent parce qu’il n’y a plus de légumes« , explique Chantal, une maraîchère. « Juste après […]

Ecrit par G.K. – le lundi 03 février 2014 à 16H53

Un mois après le passage du cyclone Bejisa, les prix des fruits et légumes n’ont toujours pas baissé.

Au Petit-Marché, à Saint-Denis, les commerçants admettent volontiers que cette période est particulièrement difficile pour eux. « C’est en ce moment que les prix grimpent parce qu’il n’y a plus de légumes« , explique Chantal, une maraîchère. « Juste après le cyclone, on avait encore des stocks, mais là, ça s’amenuise« , ajoute-t-elle.

Tomates, piments, courgettes, chouchous, choux-fleurs… Tous ces légumes deviennent rares, chers, et ont été abîmés par le passage de Bejisa. La production de salades, elle, redémarra, mais les prix sont néanmoins élevés : 1 à 1,5 euros la salade.

Côté fruits, c’est également peu réjouissant. Les mangues José, sont actuellement aux alentours de 6 euros le kilo alors que dans une saison normale, c’est-à-dire sans cyclone, elles coûtent à cette période de l’année 2 ou 3 euros le kilo. Quant aux tous derniers letchis, ils se vendent désormais à prix d’or : 10 euros le kilo. Les longanis, eux, font leur apparition sur les étals, mais une partie des stocks a été détruite par le passage de Bejisa. Ils sont donc rares et chers (à environ 5 euros le kilo).

« S’il y a un nouveau cyclone, on est foutu ! »

Pour les consommateurs, cette inflation des prix des fruits et légumes est dure à encaisser. « J’en achète beaucoup moins que d’habitude », explique une dame venue faire des emplettes.

« Les gens savent que nous avons été touchés durement par le cyclone. Certains comprennent que nous sommes obligés d’augmenter les prix, d’autres ont un peu plus de mal« , indique Irfaan, vendeur de fruits au Petit Marché. « On préférerait avoir davantage de marchandises et la vendre moins cher », renchérit Chantal, qui assure que son chiffre d’affaires est en baisse depuis le début du mois de janvier.

Les nouvelles productions de légumes ne devraient par contre pas tarder à faire leur apparition. Et devraient entraîner une baisse des prix dans les prochaines semaines…

« Si le temps est clément, d’ici trois semaines, ils devraient commencer à baisser », pronostique Chantal. En revanche, s’il y a de nouveau un cyclone, on est foutu ! »

 

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