Harcèlement à l’Université

Université : Le Conseil d’Etat rejette le recours de Frédéric Miranville

Université : Le Conseil d’Etat rejette le recours de Frédéric Miranville

Le 6 octobre dernier, Sylvie Retailleau, la ministre de l’Enseignement supérieur, publiait un arrêté suspendant Frédéric Miranville de ses fonctions de président de l’Université de La Réunion pour une durée d’un an. A la suite d’un courrier d’alerte signé, en mars 2023, par sept personnes, occupant ou ayant occupé des fonctions, y compris d’encadrement, au sein de l’Université de La Réunion, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche a saisi l’Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche pour conduire une enquête administrative. Au vu du rapport rendu en juillet, qui concluait à l’existence de faits susceptibles de relever d’un harcèlement moral et à la responsabilité directe du président de l’Université dans cette situation, la ministre a décidé de suspendre Frédéric Miranville de ses fonctions à titre conservatoire et a fait connaître son intention d’engager une procédure disciplinaire. Parallèlement, elle a transmis le rapport de l’Inspection générale à la procureure de la République sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale. Laquelle a ouvert deux enquêtes préliminaires

Mécontent de cette décision, Frédéric Miranville avait intenté un recours en référé devant le Conseil d’Etat. Lequel a statué le 30 octobre dernier en le déboutant de sa demande.

La direction de l’école d’ingénieurs ESIROI refait parler d’elle

La direction de l’école d’ingénieurs ESIROI refait parler d’elle

Zinfos a déjà consacré deux articles à l’ESIROI (Ecole d’ingénieurs de l’université de La Réunion). Le premier, en février 2013, ce n’est pas hier, évoquait déjà l’ambiance détestable qui y régnait, au point que ses deux présidents, Jean-François Moser et Danièle Lenormand, avaient démissionné à un an d’intervalle pour dénoncer le management toxique du directeur Khalid Addi, un protégé du président de l’université de l’époque, Mohamed Rochdi.
Le 30 mai 2020, nous revenions à la charge pour rendre compte d’une grève déclenchée par onze agents, une nouvelle fois pour protester contre le management du nouveau directeur, François Garde.
On aurait pu espérer que les choses se seraient calmées. Il n’en est rien.

Université : À quel jeu joue le SGEN CFDT ?

Université : À quel jeu joue le SGEN CFDT ?

Le syndicat SGEN CFDT de l’université a envoyé hier un courrier à l’ensemble des autres organisations syndicales dans l’espoir qu’ils le co-signent avant de l’envoyer aux autorités ainsi qu’à la presse.
Ce courrier, entre les lignes, revenait à désavouer la décision de la ministre de l’Enseignement supérieur de suspendre le président Miranville et appelait à « l’impartialité des acteurs publics comme cela va de soi dans un état de droit lorsque la justice est saisie ».
Le SNESUP lui a vertement répondu en insistant sur le « soulagement » de tout le personnel de l’université depuis le départ du président Miranville.

[Pierrot Dupuy] Université : Dominique Moreau, la marionnette de Frédéric Miranville

[Pierrot Dupuy] Université : Dominique Moreau, la marionnette de Frédéric Miranville

Vendredi dernier, il y a exactement une semaine, la nouvelle tombait comme un couperet : Sylvie Retaillaud, la ministre de l’Enseignement supérieur, décidait à titre conservatoire de suspendre Frédéric Miranville de ses fonctions de président de l’université de La Réunion, ainsi que de l’ouverture d’une procédure disciplinaire à son encontre.
Une mesure rarissime. Un seul autre président avait connu une telle sanction : on lui reprochait d’avoir vendu des diplômes à des étudiants chinois.
Il est reproché à Frédéric Miranville des faits de harcèlement répétés, sur au moins 7 personnes différentes.
Dans la réalité, ils seraient beaucoup plus nombreux. Lors du séjour dans l’ile des trois inspecteurs généraux de l’éducation, plus de 80 personnes avaient demandé à être entendues pour leur faire part de leurs propres mésaventures.
Parallèlement, plusieurs plaintes ont été portées au pénal auprès du parquet de Saint-Denis, qui ont abouti à l’ouverture de deux enquêtes préliminaires. L’une pour les faits de harcèlement moral et l’autre, selon un article du Monde signé de Jérôme Talpin, concernerait « la rémunération de certains enseignants ».

Harcèlement à l’Université : Une plaignante témoigne

Harcèlement à l’Université : Une plaignante témoigne

La première personne à avoir porté plainte contre Frédéric Miranville pour harcèlement s’exprime sous couvert d’anonymat sur Zinfos974. Elle raconte ce qu’elle a vécu mais aussi ce qu’elle a vu à l’Université. Elle évoque “des pressions, des agressions” à l’encontre de ceux qui “ne sont pas avec le président”.