« On s’y attendait un jour ou l’autre », avait prédit un proche de ce couple qui a partagé 20 années jusqu’à ce que la victime décide de quitter le domicile conjugal avec ses enfants en décembre 2021. Pendant les semaines qui avaient suivi la séparation, Stéphane Poiny, 38 ans, avait téléphoné tous les jours à la mère de ses enfants sous prétexte qu’il souhaitait voir ces derniers. Interrogé en garde à vue après son geste criminel, il avait indiqué avoir asséné des claques à sa compagne pendant leur relation dix ans auparavant. Mais, selon lui, il n’y avait aucune violence conjugale récente au sein de son couple.
La mère de ses trois enfants n’aurait pas raconté la même histoire aux enquêteurs et expliqué les violences verbales et physiques régulières à son encontre, des violences qu’il commettait aussi devant les enfants. Elle aurait donné quelques exemples dont celui du jour où il avait tenté de l’immoler avec une bombe insecticide et un briquet, alors qu’elle avait leur petite fille de quatre mois dans ses bras. Un autre jour, l’aînée s’était interposée pour défendre sa mère et avait reçu des coups de son père en pleine figure.
Des claques, des coups de poing rythmaient le quotidien sur fond d’addiction à l’alcool, raison pour laquelle la mère de famille avait décidé d’en finir. Quelques semaines seulement après la séparation, Stéphane Poiny avait surgit dans le commerce de son ex-compagne sans prononcer un mot. Avec une grande brutalité, il lui avait asséné 12 coups de sabre jusqu’à l’arrivée salvatrice de son père qui dormait au fond de l’arrière-boutique et qui avait été réveillé par les hurlements de sa fille.
Au cours de l’information judiciaire, Stéphane Poiny a reconnu avoir porté plusieurs coups de sabre à cannes à son ex conjointe tout en minimisant le nombre, l’intensité ainsi que l’intention de tuer.
Cependant, les vidéos extraites des caméras de surveillance du commerce ont établi que le mis en cause avait visé la tête de son ex-compagne. D’autre part, les zones visées avec un sabre long de 50 cm conjuguées avec la force des coups et la détermination de l’intéressé ont démontré pour la juge d’instruction, sa volonté de tuer et pas seulement de faire mal ou de faire peur. Les 12 coups avaient été donnés dans un laps de temps très court : environ 25 secondes.
L’accusé qui dit lui-même, « avoir vu noir » au moment des faits a été jugé à partir de ce lundi devant la cour d’assises pour tentative de meurtre aggravé sur son ex conjointe. Le verdict est tombé ce mardi soir. Stéphane Poiny qui encourait la réclusion criminelle à perpétuité est condamné à 20 ans de réclusion criminelle. Le parquet général avait requis un peu plus tôt dans l’après-midi la peine de 25 ans de réclusion dont les 2/3 de sûreté. L’avocat de l’accusé, le bâtonnier Me Georges-André Hoarau, annonce sa probable intention d’interjeter appel de la décision.
sera condamné a du sursis justice péi !!!
Dans peu de temps il sera dehors et prêt à recommencer.
Ben j’espere qu’il aura un minimun de 20 ans mais comme on est en France un petit 12 ans le temps de mettre sa rage dans une cocotte minute le temps d’exploser a sa sortie !
10 ans libéré au bout de 5. Et il recommencera c’est certain.
Haaa ha ha ha ha ha ha…des zanimos ! Un bande decerebrés ! Zot i fé pitié pov pei …
Alléluia il a pris 20 ans ! Ah ben c’est bien pour une fois ! Ah ben s’il veut faire appel faudra lui mettre 25 ans avec 20 ans de sûreté ça le fera réfléchir à vouloir faire perdre le temps au tribunal !