Les agriculteurs sont poussés à se diversifier notamment à cause de l’évolution du marché de la canne à sucre à La Réunion. Mais ces derniers ont des difficultés à investir pour réaliser cette transition alors que les prix des intrants (engrais et autres matières premières) sont en forte hausse. Les maraîchers et autres planteurs se retrouvent pris en otage car la concurrence faite par les importations ne leur permet pas de répercuter l’inflation qu’ils subissent.
Jean-François Carenco demande par ailleurs à ne pas “surévaluer” les prix des intrants. Mais il se veut rassurant : “Ce qui est clair, c’est que j’ai la consigne absolue de la Première ministre qu’on ne les laissera pas tomber. Mais pour ça, il faut analyser les coûts.”
Le ministre chargé des Outre-mer se rend ce vendredi sur une exploitation agricole à Petite-Île puis à la Cilam.