Revenir à la rubrique : Economie

Obtention du K BIS: L’appel d’offres pour la privatisation du registre du commerce et des sociétés va être lancé

Enfin une excellente nouvelle pour les entrepreneurs locaux. Le décret de privatisation de la greffe des tribunaux de commerce vient d’être publié. Les entreprises réunionnaises obtiennent la même égalité de traitement avec leurs homologues hexagonales dans l’obtention du K BIS. Une avancée saluée par le Medef Réunion. Pour rappel, alors que le K BIS est […]

Ecrit par NP – le vendredi 08 mars 2019 à 11H31

Enfin une excellente nouvelle pour les entrepreneurs locaux. Le décret de privatisation de la greffe des tribunaux de commerce vient d’être publié. Les entreprises réunionnaises obtiennent la même égalité de traitement avec leurs homologues hexagonales dans l’obtention du K BIS. Une avancée saluée par le Medef Réunion.

Pour rappel, alors que le K BIS est délivré sous 48 heures en France hexagonale, les entrepreneurs locaux mettent jusqu’à un an pour obtenir le précieux sésame.

« Le Medef Réunion s’est en effet pleinement engagé depuis quelques années dans ce combat pour faire en sorte qu’une égalité de traitement entre les entreprises réunionnaises et métropolitaines soit rétablie en matière d’obtention des K BIS, véritable carte d’identité de l’entreprise, sans laquelle elle ne peut se créer, se développer, et se transmettre », tient à rappeler le syndicat patronal.

Ainsi, sur la base de ce décret, une entreprise susceptible de gérer le registre du commerce et des sociétés devrait être sélectionnée d’ici juin 2019 par le Ministère de la Justice. Une installation en territoire que le Medef Réunion espère « la plus rapide possible ».

D’ici la mise en place officiel de ce décret, le syndicat demande à l’État et au ministère de la Justice de mettre en place une solution « transitoire » afin de résorber le flux de dossiers en attente de traitement. Mais également de permettre aux entreprises « de ne pas être bloquées dans leur développement par des délais administratifs anormalement longs ». Le Medef Réunion se dit « prêt à contribuer au financement de contrats vacataires, au sein du greffe, pour résorber les dossiers en attente, le temps de l’installation du greffe privé ».

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

[Communiqué] Prix à la consommation à La Réunion : +0,6 % en mars 2024 et +4,1 % sur un an

En mars 2024, l’indice des prix à la consommation augmente de 0,6 % à La Réunion après une hausse de 0,2 % en février. Les prix de l’alimentation poursuivent leur hausse : le passage de Belal se fait toujours sentir. Les prix de l’énergie continuent également d’augmenter. Les prix des produits manufacturés repartent à la hausse alors que ceux des services se stabilisent.
Sur un an, l’indice des prix à la consommation augmente davantage à La Réunion (+4,1 %) qu’au niveau national (+2,3 %).

Pour vous inciter à utiliser des barquettes en verre, Oyobo les lave à votre place

L’entreprise locale Oyobo développe un écosystème de contenants en verre qui sont mis à la disposition des entreprises, à destination de leurs salariés qui consomment des plats à emporter pour déjeuner. Le consommateur n’a plus à se soucier de transporter avec lui une consigne propre, c’est Oyobo qui se charge de la lui fournir, puis de la laver.

« L’octroi de mer : c’est n’importe quoi ! » selon l’UCOR

L’Union des Consommateurs de La Réunion (UCOR) publie une lettre ouverte critiquant l’octroi de mer pour son impact sur le coût de la vie et exige sa suppression immédiate, ainsi que le financement des communes et de la région par l’État, pour protéger le pouvoir d’achat des Réunionnais.