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Mohamed Rochdi lâché par ses amis ou manipulation ?

Combien y-a-t-il de présidents d’universités encartés au parti socialiste ? Au moins un et c’est celui de La Réunion. Mohamed Rochdi, car c’est de lui qu’il s’agit, qui a rallié le Parti socialiste quand tous les sondages donnaient son champion gagnant aux élections présidentielles, a-t-il eu jusqu’ici à souffrir de cette inscription tardive au Parti désormais […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 21 mars 2013 à 16H13

Combien y-a-t-il de présidents d’universités encartés au parti socialiste ? Au moins un et c’est celui de La Réunion. Mohamed Rochdi, car c’est de lui qu’il s’agit, qui a rallié le Parti socialiste quand tous les sondages donnaient son champion gagnant aux élections présidentielles, a-t-il eu jusqu’ici à souffrir de cette inscription tardive au Parti désormais au pouvoir en France ?

Jusqu’aux derniers jours de février, difficile de le prétendre. Rappelons-nous que c’est une ministre socialiste qui a envoyé un inspecteur général, haut dignitaire du Parti socialiste, un hasard certainement, trouver une solution à la énième crise de l’université en septembre dernier, suite à l’annulation des élections au Conseil d’Administration. Que cet inspecteur général, haut dignitaire socialiste, se soit empressé de valider les positions de Mohamed Rochdi, membre comme lui du PS, déblayant les obstacles qui auraient pu mettre en péril sa réélection, tient  une fois de plus sans doute du hasard.

Une fois réélu, que Mohamed Rochdi ait fait voter comme une lettre à la poste un budget manifestement insincère, ne tient pas de l’exploit car les administrateurs, suite au refus de ses adversaires de participer à une consultation électorale qu’ils considéraient comme pipée, ne sont composés que de ses partisans. Mais que le recteur Fourar, alors encore en poste, certes pour quelques semaines, n’ait pas rejeté ce budget dans les délais impartis, tient-il de la seule amitié le liant au Président Rochdi ? On peut le penser et je l’ai d’ailleurs fait. Mais cette explication en exclut-elle pour autant une autre, à savoir que le recteur ait eu, également, le feu vert de la ministre socialiste ? Un hasard de plus entre protagonistes socialistes et  qui ne gâte rien de surcroit à l’amitié profonde entre deux hommes. Comme quoi le hasard qui semble se conjuguer parfaitement avec le socialisme sait aussi s’enrichir de sentiments très humains !

Dés lors comment comprendre que la ministre socialiste ait fini par découvrir qu’il manque 6 millions au budget qu’avait fait voter Mohamed Rochdi et ait chargé le nouveau recteur de le récuser ?
Etourderie en décembre, les fêtes certainement, lucidité en février ? Comment comprendre cette mauvaise manière faite à un président d’université membre du parti socialiste par une ministre socialiste ? Une université dont il n’est pas superflu de rappeler que pour une grande part, elle est implantée dans une ville socialiste où les deux députés sont socialistes. Le hasard aurait-il cessé en 2013 de se conjuguer avec le socialisme ? Ou s’agirait-il d’un de ces couacs dont le parti socialiste semble s’être fait depuis son arrivée au pouvoir une spécialité ? A moins que la ministre ait fini par se décider de lâcher ce président, tout socialiste qu’il se prétende être, car le coût à payer pour continuer à le soutenir, c’est le cas de le dire, serait devenu trop élevé, pour une adhésion de surcroit des plus récentes ?

A moins qu’il ne faille chercher une autre explication… En clair, ne s’agirait-il pas de créer une situation pour faire prendre en charge par les collectivités, et en particulier par la Région, les sommes que l’Etat n’entend pas et/ou ne peut pas verser, ses caisses étant vides ? Une telle conduite aurait un double objectif. Elle obligerait, au nom de l’union sacrée, les collectivités à sauver Mohamed Rochdi, pour peu qu’on fasse sonner habilement le clairon de l’unité et sans bourse délier, d’autant que la somme à injecter est considérable.

L’Etat serait alors gagnant sur tous les tableaux et Rochdi sauvé. Dindons de la farce : les étudiants dans une université qui va de crise de en crise et les collectivités qui contribueraient à la remise à flots de l’établissement, en attendant la future crise inévitable.

Qui se laissera piéger par de telles manipulations ? A suivre donc, car on n’a pas fini d’en parler…

 

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