ImpAnsable est une pièce dansée imaginée par la chorégraphe de la compagnie saint-pauloise Escaladanse. "Je suis allée au tribunal pour assister à des procès. J'ai vu les dégâts, les vies gâchées, les souffrances", témoignait Fanny Sauvage lors d'un bord de scène organisé au Théâtre Canter en milieu de semaine. La danseuse expliquait que sa création avait mûri il y a deux ans suite à une rencontre au cours d'un atelier de danse. "Cela m'a semblé important de retranscrire ces histoires de vie via mon média qu'est la danse".
Les spectateurs de Canter ont assisté aux 25 premières minutes de la pièce en avant-première et se sont montrés particulièrement touchés par l'émotion dégagée. "Ce spectacle est le résultat d'un trop plein d'émotions justement. Ces situations de violences conjugales m'étouffent. C'est au-delà du supportable", témoigne Fanny Sauvage.
47 ans d'enfer
Librement inspirée de l’affaire Jacqueline Sauvage, la pièce a projeté les spectateurs lors de son premier jour d’incarcération. Elle réalise que rien ne sera plus comme avant car elle a utilisé la violence pour mettre fin à son calvaire en tuant son mari de trois balles dans le dos à l'issue de 47 ans de violences conjugales.
Comment se reconstruire après ce geste face à une société très accusatrice ? Le premier tableau d'ImpAnsable évoque la privation de liberté dans le huis clos d'une cellule et fait écho à la même privation de liberté dans un contexte de violences conjugales.
Longuement, les trois danseuses, Anne Sophie Payet, Mickaelle Rivière et Fanny Sauvage elle-même ont interprété à leur manière souffrance, désarroi, effroi... ressentis dans leur chair. "Notre décor fera quatre mètres de haut et symbolisera un manège", décrit la chorégraphe qui indique que si le début de la pièce est dur, l'espoir devrait renaître au fil des tableaux dansés par un quatuor dans sa version finale.
ImpAnsable sera jouée pour la première fois en public le vendredi 26 novembre à l'Alanbik.
Il est à noter qu'un panel de professionnelles très investies dans la lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales est associé au projet : Christine Douzain, psychiatre - responsable de l'unité de psychotrauma et centre de ressources Noé, Geneviève Maud Payet, Présidente du réseau Violences IntraFamiliales (VIF), Juliane Pinsard, Juge d'application des peines au tribunal de grande instance de Saint-Pierre, Christiane Gonthier, adjointe de direction du pôle enfance jeunesse de l'ALEFPA de La Réunion et Anne-Lise Hérold, présidente de l'association Osez le féminisme ! Réunion. D'autres manifestations en leur présence sont à venir.
Les spectateurs de Canter ont assisté aux 25 premières minutes de la pièce en avant-première et se sont montrés particulièrement touchés par l'émotion dégagée. "Ce spectacle est le résultat d'un trop plein d'émotions justement. Ces situations de violences conjugales m'étouffent. C'est au-delà du supportable", témoigne Fanny Sauvage.
47 ans d'enfer
Librement inspirée de l’affaire Jacqueline Sauvage, la pièce a projeté les spectateurs lors de son premier jour d’incarcération. Elle réalise que rien ne sera plus comme avant car elle a utilisé la violence pour mettre fin à son calvaire en tuant son mari de trois balles dans le dos à l'issue de 47 ans de violences conjugales.
Comment se reconstruire après ce geste face à une société très accusatrice ? Le premier tableau d'ImpAnsable évoque la privation de liberté dans le huis clos d'une cellule et fait écho à la même privation de liberté dans un contexte de violences conjugales.
Longuement, les trois danseuses, Anne Sophie Payet, Mickaelle Rivière et Fanny Sauvage elle-même ont interprété à leur manière souffrance, désarroi, effroi... ressentis dans leur chair. "Notre décor fera quatre mètres de haut et symbolisera un manège", décrit la chorégraphe qui indique que si le début de la pièce est dur, l'espoir devrait renaître au fil des tableaux dansés par un quatuor dans sa version finale.
ImpAnsable sera jouée pour la première fois en public le vendredi 26 novembre à l'Alanbik.
Il est à noter qu'un panel de professionnelles très investies dans la lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales est associé au projet : Christine Douzain, psychiatre - responsable de l'unité de psychotrauma et centre de ressources Noé, Geneviève Maud Payet, Présidente du réseau Violences IntraFamiliales (VIF), Juliane Pinsard, Juge d'application des peines au tribunal de grande instance de Saint-Pierre, Christiane Gonthier, adjointe de direction du pôle enfance jeunesse de l'ALEFPA de La Réunion et Anne-Lise Hérold, présidente de l'association Osez le féminisme ! Réunion. D'autres manifestations en leur présence sont à venir.