Le Cirad célèbre, en cette fin 2012, ses 50 ans de recherche agronomique à la Réunion. C’est en 1962 que la première station de recherche de l’un des instituts fondateurs du Cirad, l’IRAT (Institut de recherches agronomiques tropicales et des cultures vivrières), fut implantée à l’île de la Réunion à Saint-Denis, quartier de La Bretagne, puis à Saint-Pierre du côté de Ligne Paradis.
Aujourd’hui, au n°7 de ce chemin de l’Irat, s’érige un bâtiment de 3000 mètres carrés : le pôle de protection des plantes, une infrastructure scientifique de haut niveau inaugurée le 9 février 2002, grâce au soutien de l’Europe, l’État, de la Région, du Département et du Cirad. Une évolution qui illustre, à elle seule, tout le chemin parcouru en matière de recherche scientifique au service du développement d’une agriculture durable.
En 50 ans, près de 80 % des besoins alimentaires des Réunionnais satisfaits
Dans les années 60, l’agriculture réunionnaise est structurée autour de deux cultures principalement pour l’export : la canne et les plantes à parfum (géranium notamment). Une agriculture vivrière (maïs, haricot, brèdes, etc.) et des petits élevages de cour permettent de répondre aux besoins des familles rurales, mais n’alimentent que très marginalement le marché local. A cette époque, la Réunion importe quasiment tout ce qu’elle consomme.
50 ans après, la Réunion satisfait près de 80 % de ses besoins alimentaires grâce à sa production locale : production de lait, de viande, de fruits et légumes (Source : Agreste), la progression est impressionnante.
Ainsi, durant 50 ans, la recherche agronomique a contribué à améliorer les méthodes de production et inventer de nouveaux procédés. L’augmentation des rendements, la réduction des pertes causées par les maladies et ravageurs ou encore l’amélioration des techniques agroalimentaires en font partie.
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