La foreuse géante conçue en Australie a été installé hier. La cheminée qui va au refuge 700 mètres plus bas devrait descendre en ligne droite. Un puits de 66 cm de diamètre permettra de faire sortir un à un les mineurs. Selon les ingénieurs chiliens, les travaux prendront entre trois et quatre mois.
Déménagement prévu
Depuis l’éboulement survenu le 5 août dernier, les mineurs ont organisé une sorte de camp dans une partie de la mine. Un coin-réunion doté d’une table, un espace repos un peu à l’écart, un coin toilette et pharmacie. Mais ils ont l’intention de « déménager« . La forte humidité qui règne au fond de la mine, par des températures de plus de 32 degrés, est à l’origine d’affections cutanées pour certains. Les mineurs envisagent donc de se déplacer vers un endroit plus sec.
Etat de santé raisonnable
Malgré la perte de poids et la déshydratation (ils auraient perdu entre 8 et 10 kilos pendant les 17 jours où ils sont restés sans contact), leur état de santé serait « raisonnable », a précisé l’équipe médicale qui les suit. Ils sont aujourd’hui ravitaillés par des sondes. En plus des médecins, et des psychologues, quatre experts de la NASA, l’agence spatiale américaine, spécialisée dans de la survie en confinement, doivent arriver aujourd’hui.
Une minute de dialogue avec leurs proches
Les mineurs ont pu parler hier de vive voix avec leurs familles via un radio téléphone. Ces derniers jours, ils avaient déjà pu échanger des messages écrits et des images vidéo avec leurs familles, par les sondes de ravitaillement, mais hier, c’était le premier dialogue de vive voix depuis leur entrée dans la mine.
Les familles ont eu droit à une minute exactement en bout de ligne avec leurs proches. Un dialogue qui s’inscrit dans les efforts menés par les secouristes pour maintenir le moral des 33 hommes, en prévision des trois à quatre mois d’attente.