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Jean-François Nativel lance le Mouvement de la Ruralité

L’élu de l’opposition saint-pauloise avance un peu plus dans son aventure politique en créant le Mouvement de la Ruralité. Jean-François souhaite ainsi s’opposer à des lois qu’il juge "hors-sol" venu des grandes villes et qui impactent le quotidien des Réunionnais.

Ecrit par zinfos974 – le mardi 27 avril 2021 à 14H23

Le communiqué :
 

Le Mouvement de la Ruralité (LMR) à la Réunion : défendre notre culture et nos traditions.

L’exode rurale amplifié par les dernières grandes mutations de nos sociétés amène désormais 80 % de la population française à habiter dans des grandes villes. La déconnexion entre les citadins et la nature s’est accentuée avec la montée de l’individualisme et l’essor des technologies modernes, notamment les réseaux sociaux. Même si ces évolutions urbaines de nos modes de vie se perçoivent aussi à l’île de la Réunion, nous demeurons ici, pour l’instant, encore préservés.

Le terme de Ruralité pour une île évoque non seulement la terre, mais aussi les activités de bord de mer, qu’elles soient de pêche, de collecte de coquillages, ou encore de loisirs. La chasse des tangues, des guêpes, les petits élevages familiaux, les batailles coq tout comme la pêche traditionnelle constituent des pans essentiels de notre patrimoine, et le ciment de notre identité qu’il convient de préserver.

Cependant, aussi bien intentionnées soient-elles, de plus en plus de lois « hors-sol », votées en métropole, sont inadaptées à nos spécificités, et conduisent à un sentiment d’injustice grandissant, du bord de mer à nos plus hauts sommets. Il est important d’anticiper et de résister, en intégrant dans le champ politique réunionnais la défense de la Ruralité, avant qu’il ne soit trop tard.

Ces dernières années d’ailleurs, un nouvel ordre moral cherche à nous imposer une égalité, voire une supériorité de l’animal sur l’humain. Les animaux, qu’ils soient de compagnie, de ferme, sauvages ou prédateurs sont devenus la coqueluche des grands médias influençant l’opinion et donc nos politiques. La condition animale devient une thématique parmi les plus débattues dans nos hautes assemblées, avec une surenchère de textes qui, sous couvert de bien-être, visent à faire abolir toute consommation ou utilisation de produits d’origine animale. On criminalise d’abord la souffrance, avant de criminaliser la mise à mort à des fins de consommation.

La France est un grand pays de la gastronomie, et on ne peut pas rester sans réagir face à l’entreprise de culpabilisation du consommateur de viande ou de poisson, face aux attaques incessantes contre toutes les formes d’élevage, qu’elles soient éthiques ou même de subsistance.

Que direz-vous si demain cette mouvance arrivait à faire supprimer le rougail saucisse, le boucané, le poisson rouge, les bichiques, ou encore le cabri massalé ? Vous en ricaneriez, et pourtant en l’espace de 10 ans, cette pensée s’est élargie au point d’influencer désormais nos propres enfants.

En parallèle, les grands groupes industriels se sont engouffrés dans cette nouvelle niche et soutiennent la diffusion de cette idéologie, puisqu’elle leur permet de conditionner le marché tout en verdissant leur image. C’est un signe qui ne trompe pas, entre financiarisation de la nature et boom de l’offre de substituts aux produits d’origine animale, avec même de la viande cellulaire, déjà fortement cotée en bourse.

Nous sommes entrés dans l’ère d’un nouveau choc de société : celui d’une « élite » des villes contre les « invisibles » des campagnes, celui de la nourriture synthétique contre l’alimentation traditionnelle. Il est pourtant encore possible de tendre ensemble vers une société plus juste, plus responsable et solidaire, avec des modes de production durable, des circuits courts permettant de proposer une alimentation végétale et animale plus saine, de qualité, et respectueuse de l’environnement. C’est dans cet esprit de préservation de nos droits et libertés essentielles, de conciliation de nos modes de production agricole avec les évolutions sociétales actuelles qu’a été créé Le Mouvement de la Ruralité.

Nous vous invitons aujourd’hui à le découvrir et à le soutenir, pour que l’avenir de nos enfants ne soit pas un monde artificiel sans bruit sans odeur, sans saveur, définitivement déconnecté des réalités… et de la nature.

 

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