Les chercheurs indiens se sont penchés sur une nouvelle forme de contraception masculine. Après plusieurs années d’études et des essais concluants dans 97% des cas sur plus de 300 patients, le contraceptif pourrait être mis sur le marché dans environ six mois.
Si son administration pourrait en refroidir plus d’un, sa réversibilité le rend bien différent de la vasectomie, même si le principe est en effet le même. Il s’agit d’une injection de gel sous anesthésie locale à l’intérieur du canal déférent qui relie le testicule à la prostate. Les spermatozoïdes qui y passent habituellement son ainsi bloqués. Le gel tient 13 ans. Pour le dissoudre avant, une deuxième injection suffit et l’homme retrouve sa fertilité.
Aujourd’hui en France, les vasectomies sont cinq fois plus populaires qu’en 2010. En 2018, 9240 hommes ont eu recours à cette intervention. Mais les hommes qui souhaitent y avoir recours seraient souvent déconseillés par leur médecin et soumis à un délai de quatre mois de réflexion. La solution temporaire du gel pourrait donc faciliter l’accès des hommes à la contraception.