Le préfet de La Réunion a décidé de convoquer ce mardi une réunion du Groupement d’Intérêt Public – Lutte Anti-Vectorielle (GIP-LAV).
« La circulation de la dengue persiste à un niveau élevé malgré l’entrée dans l’hiver austral. Dans ce contexte, il est impératif de maintenir une forte mobilisation de la lutte anti-vectorielle et de l’ensemble des partenaires impliqués dans la lutte contre la dengue durant l’ensemble de l’hiver austral afin de limiter les risques d’une reprise épidémique au prochain été austral », indique la préfecture.
Du 25 juin au 1er juillet, 158 cas de dengue ont été diagnostiquées. Au total, depuis le début de l’année, ce sont 5970 cas qui ont été confirmés.
Le déclenchement du niveau 4 du dispositif ORSEC a ainsi été décidé. Il s’agit du dernier niveau avant « l’épidémie massive » correspondant à « une épidémie d’intensité moyenne ». Objectif : éradiquer l’épidémie. Pour ce faire les dispositifs suivant seront renforcés :
– Remobilisation de l’ensemble des acteurs (État, Communes, ARS, SDIS, RSMA)
– Accélération du recrutement des contrats aidés « Parcours-Emploi-Compétences »
– Activation du RSMA (32 volontaires)
– Déploiement progressif de volontaires au service civique
– Distribution des répulsifs auprès de publics ciblés
– Sensibilisation des médecins et des pharmaciens
– Renforcement de la communication
La mobilisation de tous est indispensable. Les symptômes les plus courants sont une forte fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et/où articulaires ains qu’une sensation de grande fatigue. Dès l’apparition des symptômes, il est fortement conseillé de consulter un médecin afin d’éviter tout risque de contamination. La dengue n’est pas une grosse grippe !
Le principal message à faire passer à l’ensemble de la population est essentiellement de « Protéger l’autre ». Il est de la responsabilité de chacun de ne pas « devenir » ou « rester » un élément de la chaine de transmission explique le Dr François Chiese directeur de la veille et de la sécurité sanitaire de l’ARS OI. Les gestes de prévention évitent efficacement la contamination.
Il ne faut plus perdre de temps, la dengue représente aujourd’hui 2 à 4% du taux de mortalité dans le monde.