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Aucun accord mais des signes d’apaisements entre Ravalomanana et Rajoelina

Ce week-end, les Malgaches avaient les yeux rivés sur le Mozambique, où se déroulait le sommet de la SADC afin de tenter de résoudre la crise malgache qui paralyse le pays depuis 2009. Si aucun accord n’a été trouvé, il semble que le président de la Transition, Andry Rajoelina, et l’ex-chef de l’Etat, Marc Ravalomanana, […]

Ecrit par zinfos974 – le lundi 20 août 2012 à 10H05

Ce week-end, les Malgaches avaient les yeux rivés sur le Mozambique, où se déroulait le sommet de la SADC afin de tenter de résoudre la crise malgache qui paralyse le pays depuis 2009. Si aucun accord n’a été trouvé, il semble que le président de la Transition, Andry Rajoelina, et l’ex-chef de l’Etat, Marc Ravalomanana, assouplissent chacun leur position, d’après RFI. 

Le principal point d’acchopement entre les deux hommes politiques reste le retour de Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud, qui souhaite se présenter aux élections présidentielles en mai 2013. Mais Andry Rajoelina est catégoriquement opposé à cette hypothèse. Si bien qu’il a proposé à la SADC de ne pas se présenter à la présidentiellle si son rival rentrait à Madagascar après le déroulement des élections. 

Une solution du ni-ni refusée par l’ancien président. Il a donc été décidé de « mettre en place un délai de réflexion »  pour « travailler officiellement au retour de Marc Ravalomanana« , explique RFI. 

La mouvance Ravalomanana stoppe le boycott des institutions

« La troïka et les hauts responsables de la sécurité vont travailler de concert pour les phases d’évaluation dans les 30 à 60 jours, les planifications et concertations par la suite dans le seul but de préserver la paix, la sécurité et la stabilité à Madagascar« , a assuré Andry Rajoelina à son retour de Maputo.

De son côté, Marc Ravalomanana a fait deux annonces qui vont dans le sens de l’appaisement. Il a annoncé que les parlementaires qui le soutiennent allaient stopper leur boycott des institutions dès cette semaine et qu’il ne s’opposait pas à l’ouverture d’une enquête sur les évènements du 7 février 2009, jour où sa garde présidentielle a tiré sur la foule.

 

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