Revenir à la rubrique : Culture

Les mauvaises fréquentations du nouveau directeur de l’ODC…

On se souvient qu’il y a quelques semaines, une farouche bataille avait opposé Jacques Dambreville à Pascal Montrouge pour la direction de l’ODC, bataille dont ce dernier était sorti vainqueur. Depuis, Pascal Montrouge a emménagé dans les locaux de Champ Fleuri où il s’est attelé à mettre en musique les promesses contenues dans son programme. […]

Ecrit par Pierrot Dupuy – le vendredi 21 août 2009 à 13H00

On se souvient qu’il y a quelques semaines, une farouche bataille avait opposé Jacques Dambreville à Pascal Montrouge pour la direction de l’ODC, bataille dont ce dernier était sorti vainqueur.

Depuis, Pascal Montrouge a emménagé dans les locaux de Champ Fleuri où il s’est attelé à mettre en musique les promesses contenues dans son programme.

Les choses sont cependant beaucoup plus faciles sur le papier que dans la « vraie vie« … Malgré l’embauche de son compagnon comme directeur adjoint, Pascal Montrouge a vite découvert qu’on ne gérait pas deux théâtres de l’importance de ceux de Champ Fleuri et de Saint-Gilles comme on gère une troupe de danse…

Décision a donc été prise de faire appel à un ami métropolitain pour une mission temporaire, afin de mettre en place la programmation des deux théâtres.

Problème : le nom de cet ami semblait tenir du secret d’état. Il a animé des réunions de groupe sans se présenter et même, quand quelqu’un lui disait bonjour en se présentant, il faisait silence et refusait ostensiblement de dévoiler son identité.

Ça a fini par intriguer, au point que quelques petits malins se sont mis en quête de découvrir ce qu’on mettait tant d’ardeur à leur cacher. Et comme on est à la Réunion et qu’un secret ne demeure pas longtemps secret, ils ont fini par trouver.

L’étape suivante a consisté à entrer le nom, en l’occurence Liberto Valls, sur internet (merci Google…) ce qui leur a permis de tomber sur un article du Var Matin du 18 janvier dernier intitulé « [Liberto Valls débouté par la cour d’appel d’Aix en Provence]urlblank:http://www.varmatin.com/ta/th%E9%E2tre/168620/draguignan-liberto-valls-deboute-par-la-cour-d-appel-d-aix-en-provence  » révélant que Liberto Valls avait été licencié pour fautes graves de son poste de directeur du « Théatre en Dracénie » de Draguignan pour, je cite, des « faits de harcèlement sexuel et moral, outre ceux relatifs aux dysfonctionnements d’ordre financier« .

A la suite de la gestion de Liberto Valls, le théâtre a été placé sous tutelle administrative pendant 15 mois, ce qui montre la gravité de la crise ! A son arrivée en 2004, le nouveau président affirme avoir été confronté à « un déficit de 145.000 euros. Il s’est aggravé en 2005 jusqu’à 196.000 euros. C’est en cherchant à savoir d’où venait le mal que j’ai découvert le fonctionnement peu scrupuleux de M. Valls. Il faisait en fait ce qu’il voulait. Comme émettre des chèques, une douzaine, en imitant la signature de l’administratrice. Ou, en se facturant des frais de déplacement non justifiés ! ».

Mais le nouveau président précise dans le Var Matin « que le pot aux roses cachait bien d’autres faits : Après l’avoir mis à pied le 8 novembre 2005 pour ces fautes graves, les langues ont commencé à se délier parmi le personnel. Et c’est à partir de là que sont tombées les graves accusations de harcèlement sexuel et moral« .

Voilà l’ami que Pascal Montrouge a fait venir à la Réunion pour l’aider ! Il faut dire qu’il lui fallait bien renvoyer l’ascenseur à Liberto Valls… A l’époque où ce dernier était directeur du théâtre, il n’hésitait pas à programmer régulièrement la troupe de Pascal Montrouge…

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Flo Discret veut tout recoller

Le duo Flo Discret a dévoilé un nouvel extrait de son album « Au carré ». Le clip de « Tout recoller » qui met en valeur les paysages du Volcan a été dévoilé sur YouTube il y a une semaine.

Keïla : « C’est jouissif de chanter en créole ! »

Elle vient tout juste de sortir son premier EP, Pure. Keïla Madi, artiste d’origine malgache, comorienne et antillaise, a répondu aux questions de Kult Média. Une interview dans laquelle la jeune chanteuse raconte comment La Réunion et son parcours cosmopolite ont nourri ses créations.

[Communiqué] FIFOI : Les organisateurs dressent le bilan

Le FIFOI s’est clôturé le 12 avril dernier après 5 jours de festival. Lors de la soirée de clôture, deux prix ont été remis suite à la soirée de compétition de courts métrages de fiction. Le public a voté pour son film préféré distinguant « La vérité sur Alvert, le dernier dodo » du Réunionnais Nathan Clément. Un jury Jeunes composé d’une dizaine d’élèves des lycées Jean Hinglot au Port, Memona Hintermann Affejee et Levavasseur à Saint-Denis, a honoré Jua Kali, du Kenyan Joash Omondi.

Les Chroniques de tonton Jules #171

Au fou ! C’est tout ce que j’ai trouvé à vous dire en guise d’introduction, ce jour. Les jours passent et les contes de la folie ordinaire enflent avec la constance d’un blob dévastateur. Il va devenir de plus en plus difficile de dormir sans cauchemarder.