Déjà en 1981, André Thien Ah Koon fait élire au 2ème tour le député socialiste Wilfrid Bertile contre le candidat de la droite André Maurice Pihoué en échange de la création d’une hypothétique commune de la Plaine des Cafres.
Ensuite, il réussit en 1983 lors d’une triangulaire grâce au maintien de la liste communiste menée par Philippe Berne, un proche de Paul Vergès , à arracher la commune du Tampon à la droite gaulliste de Paul Badré. Et très rapidement, il noue une alliance contre nature avec le PS et le PCR pour faire partie des dirigeants de la Région Réunion en 1986 et du Département en 1988. Depuis les années 1980, ses liens avec la famille Vergès et la gauche en général restent intacts. En effet, il fera des affaires avec les communistes, il empêchera par la suite les candidats de droite d’émerger dans les villes PCR au nom de ses amitiés avec le clan Vergès et n’hésite pas à soutenir le candidat Hollande en 2012, l’actuel président du matraquage fiscal.
Même chose en 2010 et 2011, il s’associe avec le PS et le PCR pour empêcher la droite de gérer le Conseil Général de La Réunion et siège avec le groupe communiste de l’Alliance à la Région Réunion en tant que Conseiller Régional de l’opposition.
Et aujourd’hui, il prétend représenter la droite morale et modérée au Tampon face aux socialistes. Il est, a été et sera toujours l’allié inconditionnel des communistes à La Réunion.
L’entourage de André Thien Ah Koon est aussi particulièrement discutable. On retrouve Jacquet Hoarau honni par la population tamponnaise. Et pour cause Jacquet Hoarau a causé énormément de tort à la ville en particulier au football tamponnais. On distingue également parmi les très proches de l’ancien maire Ary Mondon, l’homme des coopératives qui a toujours été le défenseur des intérêts des gros exploitants agricoles au détriment des petits planteurs et éleveurs.
D’ores et déjà se dessine un axe TAK-Paulet Payet où l’on retrouve l’inarable Rito Morel, directeur de campagne et colistier de Paulet Payet et ancien adjoint de André Thien Ah Koon entre 1983 et 1989.
De plus, pendant ces 26 ans de mandats successifs André Thien Ah Koon n’a pas anticipé et résolu la problématique de l ‘aménagement du territoire causant notamment le coma circulatoire au Tampon. Aujourd’hui, il se plaint que la contournante ne se soit pas faite alors qu’il est le responsable de cet imbroglio. TAK n’a rien fait pour trouver des solutions. Sa responsabilité est pleine et entière.
Alors Tamponnaises, Tamponnais, sortons définitivement Thien Ah Koon du circuit politique!
Xavier-Luc Picard
