[Après le placement en garde à vue de trois gendarmes du Groupement d’intervention régional (GIR) mardi matin dans le cadre d’un trafic présumé de stupéfiants]urlblank:http://www.zinfos974.com/Mayotte-Trois-gendarmes-du-GIR-places-en-garde-a-vue-en-marge-de-l-affaire-Roukia_a58183.html , le préfet de Mayotte, Jacques Witkowski, pourrait se rendre prochainement à Paris pour demander la dissolution pure et simple du service, comme l’a rapporté hier France Mayotte Matin.
Le quotidien ajoute que Jacques Witkowski a rencontré ces derniers jours le commissaire divisionnaire Bernard Scapin mais également le colonel de gendarmerie Jean Gouvart, pour évoquer cette dissolution.
La suppression du GIR aurait été validée par les trois hommes, mais elle ne peut être effective sans la confirmation du ministre de l’Intérieur Manuel Valls.
Cette dissolution semble être la seule voie possible pour éteindre toute polémique car l’impact de cette affaire pourrait à terme éclabousser l’Etat.
Pour rappel, ces gardes à vue, sur commission rogatoire du juge Hakim Karki, ne sont pas en relation directe avec l’affaire Roukia, mais pourraient permettre de mieux décrypter les agissements du GIR lors du décès de la jeune mahoraise le 15 janvier 2011.
Après autopsie, il s’avère qu’elle est morte d’une overdose d’héroïne, une information très surprenante, la drogue dure étant particulièrement rare à Mayotte. Cette drogue aurait été indirectement réintroduite sur le marché local par des membres des forces de l’ordre de Mayotte appartenant au GIR, par l’intermédiaire d’indics ou « tontons ».