Le gouvernement n’a pas apprécié les critiques de Bertrand Soubelet, n°3 de la gendarmerie nationale. Ce « général courage », [qui avait exprimé des réserves sur la politique pénale du gouvernement]urlblank:http://www.zinfos974.com/Trop-de-clemence-envers-les-delinquants-selon-le-n-3-de-la-gendarmerie-nationale_a66563.html (taxée de laxiste) face aux délinquants et au nombre de remises en liberté, a été débarqué de son poste.
Selon le compte rendu du Conseil des ministres et sur proposition du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, le général Michel Pattin lui succèdera au poste de directeur des opérations et de l’emploi à la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN).
Bertrand Soubelet, lui, prendra le commandement de la gendarmerie outre-mer, un poste qualifié de « prestigieux » et « de confiance », selon le ministère de l’Intérieur, dans ce qui s’apparente plus à une mise au placard.
En effet, Bertrand Soubelet s’était attiré les foudres de sa hiérarchie -et plus particulièrement de Manuel Valls lorsqu’il était à l’Intérieur- après avoir déclaré que les réponses pénales sont « en décalage », permettant aux délinquants de toutes sortes de « continuer à exercer leurs activités ».
Ces critiques vis-à-vis du système pénal ont valu à l’ex-n°3 de la gendarmerie la sympathie de nombreux gendarmes de base saluant, sur les réseaux sociaux, le « général courage ».
Face au tollé provoqué par les déclarations du général Soubelet, la Direction générale de la Gendarmerie nationale (DGGN) a joué les pompiers de service en expliquant que son intention « n’était pas de mettre en cause la politique pénale ni de critiquer l’institution judiciaire, mais de souligner les difficultés rencontrées au quotidien par les unités dans la lutte contre la délinquance ».
L’audition du général Soubelet le 18 décembre 2013 :