Selon une équipe de chercheurs du CNRS, le VIH pourrait être utilisé pour lutter contre le cancer. Dans un article publié dans PlOs Genetics, ils ont expliqué qu’il était possible de tirer profit du processus de multiplication du virus via de la manipulation génétique pour lui faire produire des protéines mutantes.
Il leur a ainsi été possible de mettre au point une variante mutante de la déoxycytidine kinase, une protéine cruciale dans les traitements anticancéreux, qui nécessite des doses moindres pour faire effet. Leurs travaux mettent ainsi au jour une nouvelle piste dans l’amélioration des traitements anticancéreux.