A l’issue d’une nouvelle réunion en guise de point d’étape sur la thématique du tourisme, le président de Région, Didier Robert, appelé à préciser son regard sur la crise requin, a offert une vision sensiblement plus entreprenante que celle affichée par la Préfecture.
« Je suis favorable à une régulation pour un retour à l’équilibre », a affirmé Didier Robert. Le président de Région a jugé que « l’approche timorée de l’Etat sur ce point est préjudiciable pour bon nombre d’activités dont le surf ».
Répondant sur les conséquences environnementales de cette éventuelle régulation, Didier Robert a dressé un parallèle tout trouvé avec la construction d’une digue en mer pour la nouvelle route du Littoral: « On ne peut pas demander tout et son contraire. On ne peut pas faire une digue tout en disant que l’on n’a pas besoin d’extraire des gravats ».
Toujours dans cette difficulté de préserver tout en agissant pour le développement économique, Didier Robert a par exemple marqué son soutien à l’implantation d’un projet hôtelier sur le Pas de Bellecombe. Le président de Région s’est dit certain qu’un tel panorama sur le volcan séduirait nombre de vacanciers.
Pour en revenir aux requins, et malgré un avis ferme sur la régulation de leur population, Didier Robert a maintenu le fait qu’il ne fallait pas toucher au périmètre actuel de la Réserve marine.
